Un séisme de magnitude 7,4, suivi de nombreuses répliques, s'est produit dimanche 20 juillet au large des côtes du Kamtchatka, dans l'Extrême-Orient russe, conduisant au déclenchement de l'alerte tsunami, malgré des vagues de 60 centimètres seulement, selon Moscou.
"À la suite d'une série de tremblements de terre survenus dans les eaux de l'océan Pacifique, une vague de tsunami d'une hauteur ne dépassant pas 60 centimètres pourrait avoir lieu", indique le ministère russe des Situations d'urgence sur Telegram.
Dans les districts situés sur le continent, la vague pourrait atteindre respectivement, au maximum, 40 et 15 centimètres, selon le ministère.
Par sécurité, il a donc tout de même été recommandé aux habitants des zones concernées de s'éloigner de la côte vers les terres et de se réfugier à une altitude d'au moins 30 mètres ou, en l'absence de hauteurs, à au moins 2 kilomètres de la côte.
L’une des zones sismiques les plus actives de la planète
L'épicentre de ces séismes est situé dans l'océan Pacifique, entre 130 et 144 kilomètres de la ville russe de Petropavlovsk-Kamtchatsky, capitale de la région du Kamtchatka, précise l'USGS.
La péninsule du Kamtchatka est le point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et nord-américaine, ce qui fait de la région l'une des zones sismiques les plus actives de la planète.
Depuis 1900, sept séismes de grande ampleur - d'une magnitude supérieure ou égale à 8,3 - sont survenus le long de cette péninsule.
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