Le Martinez à Cannes confirme la mise en retrait du chef Jean Imbert visé par une enquête pour "violences conjugales"

Après l’annonce par Jean Imbert, visé par une enquête pour "violences conjugales", de sa mise en retrait, le palace cannois, dont il incarnait l’offre culinaire, indique que ses restaurants poursuivent leur activité sous la direction du chef exécutif Alexandre Elia.

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Sandie Navarra Publié le 02/09/2025 à 18:10, mis à jour le 02/09/2025 à 18:12
Le chef a indiqué il y a quelques jours se mettre en retrait de ses établissements, dont le Martinez à Cannes, le temps de l’enquête. Photo BOBY

Depuis 2022, le Martinez, célèbre hôtel de la Croisette, a confié à Jean Imbert la direction de toute son offre culinaire, du restaurant de la plage en passant par le restaurant étoilé La Palme d’Or et le bar, inauguré en mai dernier. En trois ans, le chef médiatique est ainsi devenu le visage de la gastronomie de l’hôtel cannois.

Son nom est désormais associé à une enquête judiciaire pour "violences sur conjoint et séquestration", ouverte par le parquet de Versailles après la plainte de son ex-compagne, l’actrice Lila Salet. L’affaire avait éclaté en avril, lorsque le magazine Elle avait publié les témoignages de quatre anciennes compagnes évoquant insultes, crises de jalousie, dénigrement et, pour l’une d’elles, une fracture du nez.

Jean Imbert a toujours contesté les faits. Il a annoncé, il y a quelques jours, : "Je travaille avec plus de 1.000 personnes. (...) Je leur dois tout. Ma responsabilité aujourd’hui, c’est de ne plus leur faire porter mes tourments" a-t-il indiqué sur ses réseaux sociaux., précisant n’avoir "aucun doute sur l’issue de l’enquête."

"Les restaurants de l’hôtel fonctionnent comme à leur habitude"

De son côté, le Martinez a simplement indiqué: "Le parquet de Versailles ayant ouvert une enquête, nous ne ferons aucun commentaire. Les restaurants de l’Hôtel Martinez fonctionnent comme à leur habitude sous la direction du chef exécutif Alexandre Elia."

L’absence de Jean Imbert lors du dîner d’ouverture du Festival de Cannes en mai dernier, avait déjà soulevé des interrogations sur sa place au sein de l’établissement. Ni le Festival ni l’hôtel n’avaient alors commenté ce retrait, un silence révélateur de la gêne qui entoure l’affaire.

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