L’adolescent antibois qui avait disparu le mercredi 9 juillet a été retrouvé à Grenoble

C’est à Grenoble que le beau-père du garçon est allé le chercher en voiture la nuit dernière. "Ils ont parlé sur tout le chemin du retour. Ils sont arrivés à minuit et demi." Les parents de l’adolescent tiennent à remercier tous ceux qui ont œuvré pour retrouver la trace du garçon.

Chrystèle Burlot Publié le 15/07/2025 à 14:44, mis à jour le 15/07/2025 à 14:46
Jérémie et son papa. DR

Un mélange de soulagement, de fatigue, de gratitude envers ceux qui se sont mobilisés.

Amandine réalise à peine en cette fin de matinée, qu’elle a retrouvé son fils Jérémie Macri, 14 ans, disparu depuis le mercredi 9 juillet.

"Avec son papa, nous n’avons pas dormi durant quatre jours et quatre nuits. Nous sommes épuisés. Nous avons passé toute la nuit à échanger avec notre fils et la matinée au commissariat, puis à envoyer des messages pour dire qu’il est rentré à la maison. Maintenant, nous allons grignoter un morceau et dormir un peu…"

Mais avant cela, les parents de l’adolescent tiennent à remercier tous ceux qui ont œuvré pour retrouver la trace du garçon.

C’est grâce à eux – et ils incluent Nice-Matin – que les informations ont été entrecoupées pour remonter la piste jusqu’au jeune homme.

Il avait pris le train dès le mercredi 9 juillet

Et cette piste, c’est à Grenoble qu’elle les a menés.

"En fait, on s’est rendu compte que Jérémie a pris le train pour Grenoble dès mercredi... Il s’est rendu chez des copains en disant que ses parents étaient au courant. Puis chez sa petite amie en affirmant, là encore, qu’il avait prévenu tout le monde", explique Karine Ragot, vice-présidente de l’ARPD (assistance et recherche des personnes disparues) Région Sud.

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C’est là-bas que le beau-père du garçon est allé le chercher en voiture la nuit dernière. "Ils ont parlé sur tout le chemin du retour. Ils sont arrivés à minuit et demi."

Pour expliquer sa disparition, Jérémie aurait raconté qu’il a été pris d’un coup de panique et se serait senti dépassé par les événements, ayant besoin de partir.

Il a eu besoin de se vider la tête

"Il a été victime de harcèlement pendant toute l’année scolaire. Il a même été tabassé à deux reprises." Et cela l’a submergé.

"Il angoisse également à l’idée de reprendre les cours à la rentrée. Un 14 juillet, angoisser pour septembre, c’est dire…"

Karine Ragot insiste: "J’ai parlé avec lui, c’est un garçon qui a la tête sur les épaules, qui est sensé. Il a eu besoin de se vider la tête et de s’éloigner. Mais maintenant qu’il a compris l’angoisse de sa maman et tout ce que sa disparition a généré, il s’est excusé auprès de tout le monde."

Un bon signe et une belle fin selon cette spécialiste. "Une belle histoire, une bouffée de bonheur dans ce monde où les disparitions de jeunes finissent parfois dans des situations dramatiques."

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