Selon nos informations, confirmées par le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, une troisième interpellation a eu lieu dans le dossier de l’incendie criminel des Moulins. L’homme a été placé en garde à vue.
Rappelons que, le 18 juillet, plusieurs individus avaient mis le feu à une cage d’escalier au 38 rue de la Santoline à Nice, provoquant la mort de sept personnes d’une même famille. Cinq personnes étaient activement recherchées au début de l’enquête. Trois sont donc déjà entre les mains de la justice et de la police.
Des victimes collatérales
L’affaire s’est nouée sur fond de guerre des points de deal. Les criminels visaient, semble-t-il, une cible située plus bas dans l’immeuble. Les trois adultes, trois enfants et un adolescent décédés ne sont que des victimes collatérales. Leur appartement du dernier étage avait subi un appel d’air, déclenchant un incendie éclair dévastateur qui ne leur avait laissé aucune chance.
Avec cette nouvelle interpellation, l’enquête continue donc d’avancer très vite sous la direction du Service interdépartemental de police judiciaire de Nice.
Les deux premiers suspects appréhendés jeudi et dimanche, âgés de 21 et 25 ans, ont été mis en examen. L’un a été placé en détention provisoire. Le suspect interpellé dimanche en Seine-Saint-Denis a demandé un délai pour préparer sa défense. Le débat devant le juge des libertés et de la détention se tiendra ce jeudi à 14 heures Dans l’attente, il a été placé en détention provisoire.
Au moins deux individus encore traqués
Au moins deux individus, clairement identifiés sur les lieux de l’incendie criminel sont donc encore traqués dans ce dossier.
Le procureur de la République n’a, par ailleurs, pas exclu que cet acte criminel ait été commandité. "Les investigations conduiront aussi à recherche de possibles donneurs d’ordre qui auront eux aussi, le moment venu, à assumer leur responsabilité dans ce drame", avait indiqué Damien Martinelli en conférence de presse.
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