Féminicide d'Inès Mecellem: Gérald Darmanin annonce avoir saisi l'Inspection générale de la justice

Le ministre de la Justice démissionnaire Gérald Darmanin a annoncé dimanche 21 septembre 2025 sur X avoir saisi l'Inspection générale de la justice pour faire "toute la lumière" sur le féminicide d'Inès Mecellem, tuée à Poitiers le 8 septembre alors qu'elle avait déposé plusieurs plaintes contre son ex-compagnon.

La rédaction avec AFP Publié le 21/09/2025 à 14:19, mis à jour le 21/09/2025 à 14:19
Le ministre de la Justice français Gérald Darmanin quitte le Palais de l'Élysée à Paris après une réunion hebdomadaire du cabinet, le 3 septembre 2025. Photo AFP

"Toute la lumière doit être faite sur cette horrible affaire, c'est pourquoi j'ai demandé l'ouverture d'une inspection de fonctionnement à l'Inspection générale de la justice", a écrit le ministre de la Justice démissionnaire Gérald Darmanin ce dimanche 21 septembre 2025 sur X.

Inès Mecellem, 25 ans, avait été retrouvée poignardée de plusieurs coups de couteau à son domicile.

Deux jours avant, le 6 septembre, elle avait activé son téléphone grave danger (TGD), un dispositif qui permet pour les victimes de violences conjugales d'alerter rapidement les forces de l'ordre, se sachant traquée.

Son ex-compagnon, un réfugié afghan né en 1989, avait été interpellé et laissé libre. Il est recherché depuis les faits pour assassinat.

Cinq fois au commissariat pour alerter

La victime avait déposé une plainte le 10 juillet, puis était retournée au commissariat le 17 juillet, puis les 13, 19 et 28 août, se disant harcelée et menacée de mort.

"Les victimes doivent être au centre des préoccupations de la justice. À chaque fois que l'une d'entre elles demande protection aux forces de l'ordre et à la justice, et que nous n'avons pas réussi à la protéger, c'est un profond et terrible échec", a estimé Gérald Darmanin sur X.

"Je recevrai la présidente de la Fédération nationale des victimes de féminicide, comme nous recevons toutes les victimes qui me sollicitent", a-t-il également assuré.

En 2023, 96 femmes ont été victimes d'un féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.