Mais cette fois-ci, il a été placé en garde à vue pour refus de se soumettre à un test aux stupéfiants et à l'alcool ainsi que conduite d'un véhicule malgré l'immobilisation. Il a été jugé dans le cadre d'une comparution immédiate.
Avec une certaine nonchalance, le prévenu s'est expliqué sur le refus du contrôle d'alcoolémie. "Moi, j'ai refusé car je n'aime pas les piqûres. C'est tout.
- Vous savez Monsieur, on peut aussi parfois vous prendre des cheveux, lui répond Mme Diwo, la présidente du tribunal correctionnel.
- Oui, on n'avait qu'à faire comme ça.
- Non, pas cette fois-ci. pas pour ce type d'infraction".
"Attention aux moustiques!"
La magistrate énumère ensuite les mentions qui noircissent le casier judiciaire du jeune homme qui vit toujours chez ses parents. Et d'évoquer notamment une violation de domicile. "Une violation de domicile ! Vous savez ce que c'est cette violation de domicile Madame? Je suis allé me baigner dans la piscine du voisin".
Quant au fait d'avoir utilisé le véhicule, il relève ne pas avoir eu une autre solution. "Si, vous pouviez contacter un dépanneur », lui signale Mme Zehani pour le parquet de Toulon.
"J'ai pas les moyens ! Pour changer deux pneus...". En l'absence d'avocat commis d'office (voir ci-contre), le prévenu s'est défendu seul. Le tribunal l'a remis en liberté sous contrôle judiciaire avec obligation de justifier sa présence au commissariat.
"Il vous est interdit de conduire. Vous devez justifier de soins et d'un travail pour l'audience de jugement qui est fixée au 20 novembre. Que vous aimiez les piqûres ou pas. Et méfiez-vous des moustiques en attendant", lui a adressé la présidente.
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