A la manière du Nutri-Score, cet écoscore se présente sous la forme d'un score chiffré, en points, permettant aux consommateurs de comparer l'impact des produits pour les aider à choisir des vêtements ou accessoires plus vertueux. Plus le chiffre est haut, plus l'impact environnemental est important.
Les marques pourront le mentionner directement sur une étiquette du produit ou via un QR code, ou encore de manière dématérialisée sur leur site internet.
Il prend en compte différents paramètres, tels la consommation en eau, les émissions de gaz à effet de serre, la toxicité mais aussi les possibilités de recyclage ou réparation, le relargage de fibres microplastiques (ce qui est rejeté lors du lavage) et un "coefficient de fast fashion" qui prend notamment en compte les volumes de production.
Un affichage obligatoire à terme
Initialement prévu par la loi Climat et Résilience (2021), cet affichage devait à l'origine être obligatoire dès 2024. Mais le projet avait pris du retard, notamment face aux réticences de certains professionnels du secteur textile qui dénonçaient entre autres la complexité de sa mise en oeuvre et s'inquiétaient de devoir appliquer un système que rendrait caduc une législation européenne en matière d'affichage textile.
Le caractère non contraignant est donc devenu la solution pour que le dispositif soit pérenne dans le cadre européen, surtout qu'à terme, l'Union européenne souhaite développer un affichage environnemental obligatoire.
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