Près d’un homme sur deux serait plus fidèle à son coiffeur qu’à sa compagne, selon une étude

Changer de salon de coiffure est un tabou pour beaucoup d’hommes. Une étude révèle que 48% d’entre eux ressentiraient plus de culpabilité à "tromper" leur coiffeur qu’à tromper leur partenaire.

La rédaction Publié le 22/09/2025 à 20:50, mis à jour le 22/09/2025 à 20:50
Selon une étude, près d’un homme sur deux se dit plus fidèle à son coiffeur qu’à sa partenaire. Photo Nice-Matin

Changer de coiffeur est parfois vécu comme une trahison plus grave que l’infidélité amoureuse. C’est ce que révèle une enquête menée en Grande-Bretagne par Capital Hair and Beauty auprès de 2.000 hommes: près d’un homme sur deux avoue qu’il se sentirait plus coupable de "tromper" son coiffeur que sa compagne.

Une relation presque indéfectible

Selon l’étude, 48% des hommes éprouveraient plus de culpabilité à changer de coiffeur qu’à tromper leur partenaire. Ils sont même 28% à affirmer qu’ils ne mettraient jamais les pieds ailleurs que dans leur salon habituel.

Chez les femmes, ce taux chute à 15%. Un chiffre qui illustre le lien particulier qui unit certains clients à leur professionnel de confiance, souvent construit au fil des années grâce à la routine, la confiance et l’habitude.

Pour de nombreux hommes, le coiffeur devient un confident autant qu’un prestataire. Près de sept millions de Britanniques admettent ressentir une forme de loyauté si forte qu’un simple changement de salon équivaudrait, dans leur esprit, à une véritable trahison.

Les plus attachés sont les 25-34 ans: un quart d’entre eux reconnaît qu’ils se sentiraient fautifs de ne pas aller chez leur coiffeur habituel.

Quand "l’infidélité capillaire" survient

Bien sûr, certains finissent par franchir le pas.

L’étude montre que les principales raisons qui poussent à "tromper" son coiffeur sont une mauvaise expérience précédente (29%), l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous au bon créneau (23%), l’envie d’un changement radical de look (22%) et la hausse des prix ou le rejet de certains produits utilisés (16%).

Fait étonnant: 10 % des clients se disent tentés de changer de salon en l’absence d’un programme de fidélité, preuve que la relation est perçue comme un véritable contrat de loyauté.

Une fidélité plus solide que l'amour?

L’étude rappelle enfin que les liens capillaires se nouent rapidement: en moyenne, il ne faut que trois rendez-vous pour qu’un client décide de rester fidèle à un professionnel. 

En pleine crise du coût de la vie, où les dépenses sont choisies avec soin, cette fidélité prend une valeur particulière. Pour certains, rompre avec son coiffeur semble plus impensable que de rompre avec sa moitié.

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