Les dégâts liés aux intempéries du mois d'octobre 2024 enfin reconnus.
Dans un arrêté ministériel publié au JO, l'Etat reconnaît l'état de catastrophe naturelle pour trois communes des Alpes-Maritimes: Aspremont, Bendejun et Le Tignet.
Ces trois villes avaient été victimes de mouvement de terrain lors du passage de la tempête Leslie dans le département.
Une trentaine de communes avaient alors demandé une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
Concernant Aspremont, le mouvement de terrain survenu les 17 et 18 octobre 2024 est d'origine naturelle et a été déclenché par des cumuls de précipitations présentant une période de retour supérieure à 10 ans.
A Bendejun, le mouvement de terrain du 1er mars 2024 est d'origine naturelle et a été déclenché par des cumuls de précipitations présentant une période de retour supérieure à 10 ans.
Quant au Tignet, le mouvement de terrain est d'origine naturelle et présente une intensité anormale au regard de ses caractéristiques: quantité de matériaux mobilisés ou déplacés et risque d'évolution anormaux.
L'arrêté précise que "les sinistrés disposent de 30 jours à compter de la parution de l’arrêté précité pour déposer un état estimatif des pertes qu’ils ont subies auprès de leur compagnie d’assurance, afin de bénéficier du régime d’indemnisation instauré par la loi n° 82–600 du 13 juillet 1982 modifiée. Pour les communes n’ayant pas formulé de demande, il est rappelé qu’en cas de sinistre constaté, la demande communale de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle peut se faire dans un délai de 24 mois après le début de l’événement."
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