L’été 2025 s’impose déjà comme l’un des plus marquants pour les pompiers français. Selon Le Monde, les feux ont détruit 3,5 fois plus d’hectares que la moyenne des dernières années.
Dans l’Aude, un incendie d’une ampleur exceptionnelle a ravagé plus de 17.000 hectares en quelques jours, mobilisant des renforts venus de toute la France et plusieurs Canadairs.
À l’échelle européenne, le service Copernicus classe déjà cette saison parmi les plus sévères depuis le début des relevés.
La Côte d’Azur pas épargnée
Sur la Côte d’Azur, le Var et les Alpes-Maritimes restent sous haute surveillance. Cet été, plusieurs incendies ont frappé la région, notamment autour du massif des Maures.
Le 17 juillet 2025, un feu près de Fréjus a ravagé près de 30 hectares, entraînant la fermeture temporaire d’une portion de l’autoroute A8 et provoquant jusqu’à 1h15 de bouchons en pleine période estivale.
Dans les Alpes-Maritimes, cet été, plusieurs départs de feu ont mobilisé les secours, notamment dans l’arrière-pays grassois. Le 27 juillet, un incendie a par exemple nécessité une intervention rapide des pompiers à Gourdon pour contenir les flammes et protéger les habitations environnantes.
Les pompiers rappellent que, avec des sols asséchés par des semaines de chaleur intense, l’embrasement est quasi instantané et la propagation des feux très rapide.
De nouveaux territoires à risques
Mais le plus frappant, c’est l’extension de la carte du risque. Des territoires jusque-là épargnés deviennent vulnérables. Bien que la Bretagne ait longtemps été épargnée par les feux de forêt, la région connaît désormais une augmentation notable du risque incendie.
Selon les services de prévention et les prévisions météorologiques, certaines zones du Finistère et du Morbihan sont désormais placées en vigilance durant les périodes de sécheresse estivale, une première historique pour ces départements.
Avec des canicules plus fréquentes et une sécheresse qui s’installe de plus en plus tôt, la géographie du feu change. Les incendies ne sont plus uniquement une menace méditerranéenne: c’est désormais l’ensemble du territoire qui doit adapter ses moyens de prévention, de surveillance et d’intervention.
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