Adagio labellisé pour son engagement au service d’un tourisme durable à Beausoleil

C’est la concrétisation d’un travail initié il y a plusieurs années déjà.

Les deux "appart’hôtels" Adagio de Beausoleil – le Palais Joséphine et le Monte-Cristo, qui totalisent 145 logements – ont récemment reçu le label Clef Verte 2025, une distinction internationalement reconnue et qui souligne les actions mises en place par le secteur hôtelier en faveur d’un tourisme durable. Une première pour ces deux établissements.

De bonnes pratiques déjà en vigueur

À la tête des Adagio beausoleillois, Sébastien Rouby, qui n’a pas boudé son plaisir à l’annonce de cette récompense et qui juge que le secteur du tourisme doit prendre sa part dans la question environnementale.

"Ce sont des enjeux majeurs pour les générations futures. Ça a été très simple d’emmener nos équipes dans ce projet Clef Verte, étant jeunes et davantage sensibilisés à ces questions", assure le directeur.

Pour obtenir ce label, les Adagio de Beausoleil ont validé deux-tiers des 119 critères requis, qui couvrent des aspects de la durabilité très divers et qui sont, pour certains, facultatifs.

"On est rentré dans cette démarche l’an dernier avec l’Office du tourisme de la Carf, qui a pu nous accompagner sur des formations pour mettre en place certains éléments. Des choses déjà engagées auparavant avec le groupe Accor via le programme Planète 21, comme le non-renouvellement quotidien des serviettes de bain en échange d’arbres plantés, le suivi de la gestion des énergies ou encore les affichages de sensibilisation", développe-t-il, ayant également imposé le zéro plastique après la crise du Covid.

Les nouvelles actions développées

Et pour mettre encore davantage de chances de leur côté pour décrocher le sésame, Sébastien Rouby et ses équipes ont souhaité développer l’approche "la plus complète" qui soit de la grille d’évaluation.

De nombreux dispositifs vertueux pour l’environnement ont ainsi été mis en place depuis l’an dernier, "souvent des mesures de bon sens".

"On effectue un suivi des énergies et des fuites, qui consomment beaucoup. On a installé des détecteurs de mouvement sur nos deux sites pour gérer la lumière, avant, on allumait une LED sur deux. Il n’y a qu’un ménage hebdomadaire dans les appartements, de fait, nous sommes plus écoresponsables que l’hôtellerie classique. On a aussi un devoir d’information, presque d’éducation du client. On informe sur les plages pavillon bleu, sur la faune et la flore dans un greenbook disponible à l’accueil. On promeut la mobilité douce, on a la chance d’avoir un point vélo Monabike juste en bas", énumère le directeur.

Qui dit durable dit local

Des gestes plus ou moins simples et plus ou moins coûteux qui ne constituent pas pour autant un gage d’obtention du label.

Il est également nécessaire de mettre en place des partenariats avec le tissu économique et associatif local.

"Notre nourriture du petit-déjeuner est issue de l‘agriculture biologique et vient de producteurs locaux. On soutient par ailleurs un agriculteur dans les Alpes-de-Haute-Provence. On y a nos ruches et notre logo, et on vend ensuite le miel à l’accueil dans notre ‘‘shop’’. Les équipes et moi participerons fin avril à la journée ‘‘Nettoyons le Sud’’. Puis, nous faisons des dons à des associations locales, ou à nos collaborateurs, lorsque nous avons du matériel qui ne sert plus ", détaille-t-il.

Par ailleurs, Adagio était déjà partenaire du ciné-club de Beausoleil et travaillait déjà avec la Ville lors du Festival des héros de la télé.

"Ce sont des petits points qui permettent d’aider le tissu local et de valider certains critères du label clef verte."

En juin, les "appart’hôtels" Adagio de Beausoleil passeront un nouvel audit pour tenter de décrocher pour une deuxième fois le label. En attendant, Sébastien Rouby planche déjà sur les prochaines mesures écoresponsables qu’il pourrait développer dans ses deux établissements.