D’après les données fournies par les Caisses sociales de Monaco, l’Institut monégasque de la statistique et des études économiques (IMSEE) a dévoilé plusieurs chiffres sur les salaires dans le privé pour l’année 2024.
Cette infographie dévoile notamment le salaire moyen et médian sur l’exercice écoulé, les secteurs rapportant le plus (et le moins) ainsi que la progression plus rapide des plus bas salaires par rapport aux plus élevés.
Quel est le salaire moyen dans le privé en Principauté ?
En se basant sur le calcul des salaires bruts en équivalent temps plein, le salaire médian a augmenté de 2,6 % par rapport à 2023 pour atteindre 3 339 euros brut. Cela représente une augmentation de 83 euros. Le salaire moyen dans le secteur privé à Monaco a connu une hausse similaire de 1,9 % par rapport à 2023 et s’élève à 4 931 euros (+90 €). Deux hausses bien moins importantes qu’en 2023 où ces deux données avaient progressé de 5,2 %.
Pour rappel, le Smic brut mensuel en Principauté s’élève à 2007,72 euros. En parallèle, le salaire médian plafonne avec l’âge. Cela signifie que l’écart de salaire est moins important entre la tranche d’âge 35-44 ans (3 547 €) et la tranche 55-64 ans (3 615 €) qu’entre les 25-34 ans (3 119 €) et les 35-44 ans (3 547 €).
Quels sont les secteurs les plus rémunérateurs ?
L’infographie publiée par l’Imsee dévoile des inégalités entre les grands secteurs d’activité du pays. Ainsi, les activités financières et d’assurance (6 613 €), l’information et la communication (4 244 €) ainsi que le commerce de gros (3 914 €) occupent les premières places du podium. À l’opposé, le commerce de détail (3 049 €), les activités immobilières (3 030 €) et les activités scientifiques et techniques (2 943 €) sont les grands secteurs d’activité les moins rémunérateurs.
Les plus bas salaires progressent légèrement plus vite
En 2023, l’étude démontrait clairement une réduction de l’écart entre les salaires les plus hauts et les plus faibles. Cela fut moins le cas en 2024. L’année dernière, un salarié sur dix gagnait moins de 2 302 euros (+2,7 % par rapport à 2023) tandis que la même proportion de salariés touchait plus de 7 505 euros (+2,2 %). Une statistique proche du statu quo pour les deux catégories.
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