Votre taxe foncière plus chère ou moins chère en 2025? Découvrez l'évolution dans votre ville de la Côte d'Azur grâce à notre moteur de recherche

Alors que les avis de taxe foncière sont tombés le 28 août pour les propriétaires non mensualisés (le 20 septembre le cas échéant) et que sa base évolue d’1,7% au plan national, qu’en est-il dans les Alpes-Maritimes? Votre commune a-t-elle acté une hausse, une baisse, une stagnation de son montant? Découvrez-le grâce à notre moteur de recherche.

Aurélie Selvi Publié le 03/09/2025 à 04:00, mis à jour le 03/09/2025 à 09:58
Dans les Alpes-Maritimes, plus de 728.000 avis de taxe foncière ont été envoyés. Photo Dylan Meiffret

Septembre, sa rentrée des classes, ses températures plus fraîches… et sa taxe foncière.

Passage obligé pour les propriétaires, la réception du petit avis -728.184 envoyés en 2025 dans les Alpes-Maritimes- peut faire mal...

Depuis le 28 août, les foyers non mensualisés l’ont en leur possession. Ce sera le 20 septembre pour ceux qui ont opté pour un paiement mensualisé. Avec cette éternelle appréhension: va-t-elle flamber?

En 2025 une chose est sûre, tous les Français encaissent une hausse d’1,7 % actée par l’État. L’autre variable, c’est la part communale, soumise aux choix budgétaires de chaque municipalité.

Une année pas ordinaire...

Alors que les élections municipales approchent à grands pas... l’année est à la stagnation quasi générale dans les Alpes-Maritimes. Sur 163 communes, 6 jouent la carte d’une baisse: Vallauris en tête (lire plus loin), suivie d’Eze, Cannes, Falicon, Gattières et Le Cannet. Et seules 10 encaissent une hausse de leur part communale.

Outre Villeneuve-Loubet, on y retrouve une écrasante majorité de petits villages: Castillon, Daluis, Bendejun, Touët-de-l’Escarène, Castagniers, Clans, Toudon, Fontan ou encore Puget-Rostang avec une évolution +13,26 %. La plus importante du département.

"Remettons les choses dans leur contexte. Chez nous, la taxe foncière, qui reste minime, n’avait pas augmenté depuis plus de 10 ans quand d’autres villes ne se sont pas gênées. Depuis que je suis maire [en 2020, N.D.L.R.], les ressources de la commune ont stagné tandis que les dotations de l’État n’ont, elles, fait que baisser. Cette année, nous avons mené une série de travaux dont les coûts pâtissent aussi de l’inflation. C’est pour laisser des comptes à l’équilibre à mon successeur que nous avons pris cette décision", étaye le maire Philippe Hachet, qui ne se représentera pas.

"Cette année, tout le monde fait le beau à ne pas toucher aux taux. On en reparlera en avril 2026 après les élections", Lionnel Luca, maire de Villeneuve-Loubet

Même analyse du côté de Villeneuve-Loubet, seule grande ville à oser une hausse, contrainte à 4,55%. "J’assume totalement!", lance son 1er magistrat, Lionnel Luca. "Cette année, tout le monde fait le beau à ne pas toucher aux taux. On en reparlera en avril 2026 après les élections", tance-t-il, accusant l’État de ne pas lui avoir laissé le choix.

"Entre les quelques jours qui ont séparé la préparation du Rapport d’orientation budgétaire et le vote du budget, l’État nous a ponctionné 800.000 €. Deux options: soit j’essaie de camoufler ça à tout prix, en rognant dans les dépenses, en reportant telle action, en rendant le stationnement payant…; soit j’augmente cette taxe en expliquant aux habitants que c’est au gouvernement Bayrou qu’ils le doivent", ajoute Lionnel Luca, qui avait, dès le printemps, lancé une campagne de communication -en ville et sur Facebook- pour expliquer comment "l’État fait les poches aux Villeneuvois".

Des disparités selon les villes

Si l’on se décentre toutefois de l’évolution en 2025, des disparités de montant persistent toutefois sur la cherté de la taxe selon les villes azuréennes.

Ainsi, si le taux moyenne tourne autour de 25% dans le département, celui-ci agrège des communes comme Touët-sur-Var (13,57%) ou même Puget-Rostang (17,85%) avec La Trinité (47%) ou encore Nice (35,3%) dans le top 10 des villes à la taxe la plus chère.

"La plus grosse injustice fiscale mise en place par l'Etat"

Résident d’une copropriété d’Antibes, Dominique, 72 ans, devra cette année s’acquitter de 1 375 euros pour son 3 pièces.

"Certes, ça ne bouge pas en 2025 mais ça reste une somme ! Et ce n’est surtout pas équitable: dans mon immeuble, il y a des locataires aux revenus très confortables qui, eux, ne payent rien depuis la suppression de la taxe d’habitation. Tandis que des jeunes qui se battent pour acquérir un petit logement sont soumis à la taxe foncière. C’est la plus grosse injustice fiscale mise en place par l’État", juge-t-il. 

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.