Ils transforment les véhicules en camping-car: le bon plan tendance du salon des véhicules de loisirs de Nice

Adapter son véhicule pour y dormir plutôt que d’investir dans un camping-car. Une tendance qui a le vent en poupe au salon des véhicules de loisirs jusqu’au lundi 9 avril du Min d’Azur.

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Olivier Sclavo (osclavo@nicematin.fr) Publié le 06/04/2024 à 16:00, mis à jour le 06/04/2024 à 16:00
Guillaume Combal de FLV Van présente ses "box" au salon des véhicules de loisirs de Nice. Photos O. S.

Au salon des véhicules de loisirs qui s’est installé jusqu’au lundi 8 avril au Min d’Azur, les grandes marques étalent leurs modèles qui font rêver de plus en plus de Français en quête de liberté et de grands espaces. Une tendance qui a explosé depuis la crise Covid et les confinements successifs. Une passion qui peut se révéler difficile d’accès alors que les prix de ces maisons sur roues peuvent vite refroidir ceux qui y jettent un œil.

Partis de ce constat-là, elles sont deux entreprises sur le salon niçois à attirer des clients en quête de qualité et de flexibilité mais aussi de coûts maîtrisés. "Ça coûte moins cher", assure Jimmy Rio qui est à la tête de Yakavan Provence depuis trois mois. Le créneau de l’entreprise, basée à Camps-la-Source (Var): transformer les véhicules de ses clients en camping-car. Et ça séduit. "On ouvre une agence tous les six mois", confie le trentenaire qui a rejoint une entreprise née en 2020 à La Réunion et qui compte six agences en métropole.

"On aménage comme on veut"

Pourquoi un tel engouement? "L’isolation est meilleure car on la choisit. On aménage le véhicule comme on veut et on travaille tous types de véhicule", énumère-t-il.

Un bon plan pour ceux qui ne veulent pas trop dépenser. "Ce qui fait changer le prix ce sont les options, justifie Jimmy Rio. On peut choisir toutes celles qu’on veut et elles sont moins chères. On fait moins de marge et on négocie. Les grosses marques, elles sont obligées de démonter une option, en remonter une autre." Le Varois voit débarquer deux types de clients: ceux qui "savent exactement ce qu’ils veulent" et "beaucoup d’artisans retraités". "Ils ont déjà le véhicule", pointe-t-il.

L’essentiel dans une boîte

Le tarif c’est aussi le cœur du sujet sur le stand voisin. Les clients de FLV Van ce sont "soit des très jeunes soit des plus âgés, soit du luxe soit du budget serré", livre le commercial, Guillaume Combal, ravi de revenir dans ce "très très bon salon avec de bons retours clients".

Dans cette entreprise de Martigues (Bouches-du-Rhône), qui embauche plus d’une dizaine de personnes, on fait du sur-mesure. Des meubles, souvent en bois, pour aménager tout ce qui roule. "Du Duster en passant par la Clio, le van, le camion, etc. Le véhicule de Monsieur tout le monde", éclaire-t-il. Il décrit un "marché qui évolue" et "beaucoup de demandes" de gens qui recherchent une alternative moins chère et moins standardisée que ce que proposent les grands constructeurs automobiles.

L’innovation que FLV présente à Nice ce sont ces "box", déclinées en plusieurs tailles avec de nombreuses options. À l’intérieur: un lit, un frigo, un réservoir d’eau avec une douchette, un évier, un espace réchaud. L’essentiel du confort qui se glisse dans le coffre de n’importe quelle voiture. "On s’offre un van sans changer de véhicule", tapote Guillaume Combal. Le tout compris entre 600 et 5.000 euros.

Salon Vdlexpo des véhicules de loisirs, Min d’Azur (31, bd du Mercantour et 61 route de Grenoble), jusqu’au lundi 8 avril. Entrée et parking gratuits.

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