La spécialité du Groupe Courtin? La promotion et la rénovation immobilières ainsi que l’aménagement d’espaces de travail flexibles.
Celle de la Caisse d’Épargne Côte d’Azur (Cecaz)? Accompagner et financer – entre autres – les projets ayant un impact positif sur le développement du territoire. Les deux ne pouvaient que s’entendre. La preuve: la banque coopérative régionale a annoncé, mardi dernier à Nice, avoir pris, via sa filiale CAZ Participations & Investissements, une participation de 18,9% dans la Holding Groupe Courtin (HGC) qui détient Courtin Promotion, Flex-O (bureaux flexibles, modulables et personnalisables) et Courtin Expertises et Travaux.
Synergies
Pourquoi ce partenariat? Parce que les deux structures partagent la même vision d’un immobilier agile, durable et au service des territoires. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’immobilier d’entreprise a le vent en poupe. Christophe Courtin, fondateur et dirigeant du groupe, en est persuadé.
"Ce n’est pas l’immobilier qui va mal mais la façon dont on l’aménage. Ce qui est sûr, c’est que les bâtiments obsolètes auront du mal à trouver preneur", prédit-il. Avec quelque 80.000m2 en construction ou en rénovation, sa holding "est connue pour être l’un des premiers réhabilitateurs de Sophia Antipolis avec des programmes d’envergure comme Centrium, 12.000m2, ou encore Cor Natura, 10.000m2."
L’arrivée de la Cecaz à son capital a plusieurs objectifs. Et Claude Valade, président du directoire de la banque coopérative régionale, d’expliquer. "Il s’agit de donner plus de moyens au Groupe Courtin pour qu’il continue son développement sur ses trois marchés – promotion, rénovation et bureaux partagés – sur la Côte d’Azur mais aussi au national." La Cecaz pourra soutenir les projets grâce à son expertise financière, en mobilisant un écosystème régional commun (collectivités, investisseurs…) ou en co-développant des projets à impact.
Un point primordial pour la Holding Groupe Courtin, société à mission depuis 2024, qui a pour mantra "Reconstruire la ville sur la ville". Pour ces réhabilitations qui se chiffrent à plusieurs millions d’euros, voire centaines, "nous avions besoin d’un partenaire bancaire solide", renchérit Christophe Courtin.
L’entrepreneur a d’ailleurs un ambitieux programme bas carbone dans ses cartons. "Oxygen: 100 millions d’euros de chantier, 20.000m2 de coliving et de coworking à Sophia Antipolis avec 1.700m2 de panneaux photovoltaïques, un tiers des parkings déconstruit et végétalisé, une consommation énergétique du bâtiment divisée par huit…", énumère-t-il. Pour l’accompagner, il pourra compter sur l’établissement bancaire qui a fait de la transition énergétique, la RSE et l’ESG des piliers de son plan stratégique.
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