"Le cirque, c’est la vérité. On ne triche pas": la princesse Stéphanie se confie avant la 47e édition du Festival international du cirque de Monte-Carlo

Dans un entretien accordé à Monaco Info, mené par sa rédactrice en chef Patricia Navarro, la princesse Stéphanie s’est longuement confiée sur la 47e édition du festival international du cirque de Monte-Carlo – qu’elle préside –, du processus de sélection aux répétitions en passant par la passion viscérale qui anime les artistes sur la piste. Extraits.

La rédaction Publié le 15/01/2025 à 21:00, mis à jour le 16/01/2025 à 14:39
La princesse Stéphanie durant le photocall.

Sur les répétitions: "Les artistes ont des exigences assez précises pour se présenter au mieux. Pour eux, c’est une chance exceptionnelle. La prouesse du festival est qu’on arrive à présenter et monter deux spectacles différents en cinq jours. Le public ne se rend pas compte mais ce sont des numéros qu’ils n’ont jamais travaillés avec la technique. À chaque fois, on se demande si on va y arriver. Et puis, la magie opère."

Sur la sélection : "On essaye d’avoir des numéros avant qu’ils aient fait une tournée en Europe. On met la barre très haut au niveau qualité et prestation des numéros. Pour 2026, la programmation est pratiquement prête."

Sur la programmation 2025: "On a tous les ingrédients du cirque classique, comme on le veut au festival, comme le souhaitait mon papa. C’est traditionnel dans toute sa splendeur. Le cirque vit avec son temps. Ce sont toutes des disciplines traditionnelles mais présentées d’une façon plus moderne et contemporaine."

Sur l’émergence de certaines nations: "En Europe, il n’y a plus de numéros venant de la Russie. Cela laisse la place à d’autres nations et on voit que le cirque africain se développe énormément. L’école du cirque éthiopienne, qui a reçu un clown de bronze l’an passé, travaille avec les enfants de la rue, plutôt qu’ils y restent à ne rien faire. Quant au Turkménistan, qui a toujours été un pays de tradition du cheval et du cirque, cela fait des années qu’on voulait ces magnifiques chevaux et on y est enfin arrivés. Le clown Pastelito [Chili, N.D.L.R.] se produit pour la première fois en Europe."

Sur les artistes ukrainiens : "Beaucoup d’artistes n’ont pas pu rentrer chez eux et il faut leur donner du travail. Ils ont un talent énorme, avec du courage et de la volonté. Ils mettent leurs soucis personnels de côté car certains n’ont pas de nouvelles de leur famille."

Sur les animaux : "Les animaux sont des artistes à part entière. Ils sont contents, détendus. Quand on voit l’amour de la famille Martini pour leurs animaux, c’est juste magique. Ils sont avec eux toute la journée. Ce sont des membres de leur famille."

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