Le Varois Matyasy a lancé sa version du chocolat de Dubaï et dénonce les prix exorbitants des industriels

Dopé par les réseaux sociaux, le chocolat de Dubaï fait un carton. Le chocolatier varois Matyasy en commercialise depuis trois semaines une version haut de gamme. Et dénonce les prix exorbitants des industriels.

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Olivier Bouisson Publié le 18/04/2025 à 07:00, mis à jour le 18/04/2025 à 07:00
Le chocolatier Matyasy commercialise depuis trois semaines une version haut de gamme du chocolat de Dubaï. Photo Frank Muller

Parmi les nouvelles tendances et saveurs, une gamme de tablettes s’est fait une place au soleil à la vitesse de l’envoi d’un selfie sur un réseau social: le chocolat de Dubaï. Sa particularité tient dans son généreux fourrage à la crème de pistache et aux cheveux d’ange. Créée par une chocolatière aux Emirats arabes unis en 2021, la "Dubaï" est devenue virale à partir de fin 2023 après que l’influenceuse Maria Vehera poste une vidéo de dégustation dégoulinante sur son compte TikTok.

Depuis janvier, Lindt et l’enseigne Lidl ont lancé leur propre version et la grande distribution a pris le train du phénomène en marche pour répondre à la demande exponentielle. Car au-delà des ingrédients de fabrication, la recette du succès combine l’attrait d’un produit de luxe à une accessibilité de masse pour une dizaine d’euros.

Dans le Var, le chocolatier Matyasy propose depuis trois semaines à peine sa propre recette. Avec succès. "Tout part très vite, assure une vendeuse à Toulon. L’information circule bien sur les réseaux sociaux. Du coup, on voit arriver une clientèle plus jeune, c’est marrant."

Des tablettes industrielles au rapport qualité/prix "scandaleux"

La conception s’est accompagnée d’une surprise: un rapport qualité/prix tout bonnement indécent. " On a acheté des tablettes du commerce et sur Internet pour les déguster et on s’est rendu compte que les produits ne sont pas de bonne qualité. Le chocolat est bas de gamme et pour obtenir un vert si prononcé pour la pistache, il y a forcément des colorants. Vendre une tablette 10 euros les 145 grammes, c’est du vol. Rien ne justifie ce prix, c’est scandaleux! ", s’offusque Jessica Matyasy, responsable commerciale de cette entreprise qui emploie 80 personnes dans son atelier et magasin de La Crau et ses points de vente de Toulon, Carqueiranne et Hyères.

"Attention, on ne crache pas sur l’industrie car il faut des produits pour toutes les bourses, poursuit-elle. L’œuf Kinder, on n’a rien contre mais nous sommes parvenus à faire une tablette haut de gamme avec du chocolat Valrhona et une crème de pistache maison pour deux euros de plus qu’une tablette industrielle. Les fabricants se foutent vraiment de la gueule des consommateurs! ". La "Dubaï" de Matyasy est vendue 12 euros les 130 grammes.

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