Capacité augmentée, line-up solide, dimension festive renforcée... Voici ce qui vous attend aux Plages électroniques 2025 cet été à Cannes

La principale évolution pour cette 18e édition, c'est la capacité portée à 22 000 personnes par soir ?

C'est une des évolutions. Elle est importante, mais on cherche surtout à continuer d'améliorer ce festival, à faire en sorte qu'il devienne une expérience unique, à la hauteur de ce qu'on a envie de raconter, à la hauteur de la ville de Cannes et du Palais des Festivals.

Aujourd'hui, quelle est la plus grande force des Plages électroniques ?

Ce qui est fou, c'est qu'on parle souvent des Plages comme la plus grande Beach party de France. Mais chez nous, il y a bien évidemment cette grande scène sur la plage, mais on peut profiter de toutes les autres scènes : sur les terrasses du Palais des festivals, en intérieur, dans le salon des Ambassadeurs... C'est une vraie balade, avec beaucoup de découvertes à faire.

Cela fait longtemps que l'expérience proposée dans un festival doit dépasser les "simples" concerts...

Oui, c'est pour cela qu'aux Plages, on pourra trouver un pop-up store ou une zone de repos auditif, où on va plutôt écouter des bruits d'océans et des petits oiseaux pour faire une pause. Ce qu'on a envie de raconter avec ce festival. Il y a vraiment plusieurs publics sur le festival. Certains viennent pour voir leur artiste favori, d'autres ont envie d'en profiter pour entendre de nouvelles sonorités, découvrir la nouvelle scène afrobeats/afro-house sur le solarium. Puis enchaîner avec le show de Booba sur la plage et finir avec la grosse scène centrale avec Teletech.

Pouvez-vous nous parler de cette scène, La Centrale, lancée l'an dernier ?

Ça a bien marché, et ça sera encore mieux cette année. Le son sera en quadriphonie, le dispositif lumière a été revu aussi. On veut vraiment que ce soit une expérience immersive, un club de jour, avec une programmation super pointue concoctée par Teletech (une entité techno/hard techno de Manchester, ndlr), qu'on ne voit jamais en France.

Qu'avez-vous imaginé pour renforcer la dimension festive des Plages ?

Sur la scène principale, on fera un karaoké géant, avec une playlist choisie par le public. Il y aura aussi un cours de danse, des performeurs qui vont se déplacer partout et différents happenings.

En 2025, à quoi ressemble le public de votre festival ?

Il y a un renouvellement du public qui est fort. Avec des nouveaux festivaliers, mais aussi des anciens, les plagistes du début, qui reviennent parce que le festival invite à nouveau des artistes qu'ils connaissent. Et surtout, il y a des espaces pour les plus âgés, un peu plus frileux quand il s'agit d'aller au milieu du dancefloor. On est content d'avoir des zones un peu en hauteur, au calme.

Des têtes d'affiche aux artistes en développement, on retrouve plus de 80 noms au programme. Lesquels vous rendent particulièrement fière ?

Il y en a deux qui me viennent tout de suite à l'esprit : Charlotte De Witte et Peggy Gou. Ce sont quand même deux queens à l'échelle internationale, elle rayonnent partout. Ces deux artistes qui ont énormément apporté aux musiques électroniques. On n'a pas eu beaucoup de stars féminines dans ce domaine. Peggy Gou viendra pour la première fois à Cannes, tandis que Charlotte De Witte est déjà venue (en 2017 et 2022, ndlr). Elle fait partie de l'histoire des Plages.

Et parmi les nouvelles têtes, un ou une chouchou ?

Je dirais Miki. C'est une artiste électro-pop, aux origines française et sud-coréenne, qui est en train d'exploser. On va certainement la voir pendant longtemps. Chez nous, elle sera en live sur la scène Terrasse.

> Les Plages électroniques à Cannes, du 8 au 10 août.

Avec Tiësto, Booba, Charlotte De Witte, Peggy Gou, Vald, Myd, Kungs, Bellaire, Basswell, Aupinard, Miki, Luidji, Patrick Mason, Purple Disco Machine, Eric Prydz...