Pourquoi la Roca Team ne part pas favorite face à l'ASVEL ce mardi soir pour le match 1 de la demi-finale de BetClic Elite

ASVEL - Monaco, comme on se retrouve. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’ASM n’a encore jamais battu l’ASVEL dans une série de play-offs. En 2023 et 2024, lors des deux couronnements monégasques, la route des deux grands rivaux ne s’était pas croisée sur les phases finales. Lors de la finale 2022, l’ASVEL avait battu Monaco d’un souffle (3-2). Idem lors de la finale 2019 sous la canicule (3-2).

Autres souvenirs cuisants pour le Rocher: le quart de finale 2017 (2-1 pour l’ASVEL) et la demi-finale de 2016 (3-1 pour l’ASVEL). Cette demi-finale 2025 ne va pas se disputer dans l’étuve de l’Astroballe mais du côté de la LDLC Arena, une première, un changement de cadre et de repère qui ne saurait déplaire à l’ASM.

Jouer sans MJ

Il est vrai aussi que depuis 2022, de l’eau a coulé sous les ponts du Rhône et de la Saône, et que l’ASVEL a dû laisser la vedette au nouveau phare monégasque. ll serait tentant de faire du finaliste de l’Euroligue le favori de cette nouvelle confrontation, mais la dureté du moment pour le club du Rocher incite au minimum à la modération. Certes, le noyau dur de la rotation monégasque (Diallo, Blossomgame, Strazel, Okobo, Loyd, Jaiteh, Tarpey) n’a jamais paru aussi soudé, on l’a encore vu lors de la belle du quart de finale face au Mans, dimanche. Mais les jambes sont lourdes. Il ne pourrait en être autrement pour un club qui disputait le Final Four de l’Euroligue à Abou Dabi pendant que les autres se reposaient, et auquel la LNB oblige d’aborder sa demie contre l’ASVEL (au meilleur des cinq manches) deux jours seulement après la belle face au Mans. Surtout, Monaco joue sans Mike James. Touchée au bras lors de la finale d’Abou Dabi, la star du Rocher n’était pas réapparue à l’entraînement depuis quelques jours. Les rumeurs d’un clash avec le club ont enflé, hier, avant que le club ne publie un communiqué en début de soirée: Mike James suspendu. Une nouvelle frasque hors du parquet qui tombe mal. Monaco doit compter plus que jamais sur un duo Strazel - Okobo au goût international, cette doublette qui fit le bonheur de l’ASVEL lors du dernier titre en 2022 du club de Tony Parker. "Les play offs, c’est l’intensité, l’impact et la détermination. C’est le minimum et cela l’est d’autant plus que l’adversaire est Monaco", a commenté hier l’entraîneur rhodanien Pierric Poupet.

Hormis Kahudi, l’ASVEL, elle, est au complet autour du MVP de l’Euroligue en décembre dernier, le meneur Théo Maledon. Une ASVEL souveraine lors de la belle face à Chalon (99-75), et qui possède le métier (Lauvergne, De Colo, Lighty, Jackson) pour aborder sans peur les grands rendez-vous. La bataille promet d’être rude, alors que dans la coulisse, l’idylle entre les deux présidents Tony Parker et Aleksej Fedoricsev a fait long feu. Le premier reproche au 2e de n’avoir honoré qu’une partie du contrat de sponsoring signé avec Skweek, la filiale de Fedcom, propriété de Fedoricsev, lequel rétorque qu’il a versé à l’ASVEL bien plus que n’importe quel autre sponsor.

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