Sébastien Ogier revient sur les talons d’Elfyn Evans lors de la deuxième étape du Rallye Monte-Carlo

Relégué en 3e position (à 21’’6) la veille au soir, l’octuple champion du monde a considérablement réduit son retard ce vendredi autour de Gap. Si la Toyota Yaris du coéquipier gallois Elfyn Evans mène toujours la danse, l’enfant sacré des Hautes-Alpes est désormais en embuscade à 4’’5...

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Gil Léon Publié le 26/01/2024 à 18:53, mis à jour le 26/01/2024 à 18:53
Dans son jardin, Sébastien Ogier a enclenché la vitesse supérieure. Photo ACM/Olivier Caenen

Ils la cherchaient... Ils l’ont trouvé!

Ce vendredi matin, la plaque de verglas de l’étape 2, la première de ce 92e Rallye Monte-Carlo ultra-sec, attendait les gros bras du WRC au tournant du col de Moissière (ES 3). Pas sur la piste de ski sans neige de la station d’Ancelle empruntée par la course. Juste en dessous, dans une longue courbe en montée qui n’aperçoit jamais le soleil.

Piège insignifiant? Que nenni! Demandez à Ott Tänak. Le bouillant chasseur estonien, alors 4e à 22’’8 du leader, perd les pédales et une trentaine de secondes supplémentaires. Le temps pour les spectateurs du coin improvisés sauveteurs d’aider la Hyundai N°33 à s’extirper du fossé. Trop optimiste lui aussi, Takamoto Katsuta, le troisième larron de l’armada Toyota, lâche plus de 5 minutes.

"Un Monte-Carlo facile, ça n’existe pas, on le sait. Le terrain évolue constamment, même après le passage de nos ouvreurs. Dans cette première spéciale du jour, Thierry Neuville claque le scratch mais il se fait une belle frayeur au même endroit. Chaque prise de risque peut coûter cher. Parfois, il faut donc savoir lâcher une seconde ou deux afin de rester en sécurité." En quête d’un dixième triomphe ici, Sébastien Ogier connaît son "Monte" sur le bout des doigts.

Evans voit l’ombre de l’ogre Ogier enfler dans ses rétros

Bien qu’évoluant à domicile, tout près du village où il a grandi, l’enfant sacré de la vallée du Champsaur s’abstient de tenter le diable. "Le meilleur temps sur mes terres m’échappe à nouveau. Encore raté... Tant pis, il faudra revenir!"

Peu importe si son heure sonne ailleurs. Parce qu’elle finit toujours par sonner. Cette fois, c’est en face, au-delà du lac de Serre-Ponçon, que le recordman hausse le ton. Entre La Bréole et Selonnet (ES 5), il colle 11’’2 au lièvre Elfyn Evans en l’espace de 18 bornes. De quoi effacer la moitié du retard concédé la veille lors du préambule nocturne (21’’6 après l’ ES 2).

La boucle de l’après-midi confirme le resserrement. Evans voit l’ombre de l’ogre Ogier enfler dans ses rétros. Ce dernier en remet une couche à Selonnet (ES 8), une fois la nuit tombée. Il finit ainsi l’étape à 4’’5 d’un leader gallois plus que jamais sous pression, tandis que Neuville complète le top 3 à 16’’1.

"Mon ordre de passage (4e, ndlr), sur des chaussées souvent maculées de boue, me faisait perdre du terrain Je devais réagir. Voilà, on vient de se relancer, tant mieux. Il reste un bon bout de chemin devant nous. Il faut continuer à gérer les pneus, évidemment, avec cette météo très clémente. Le tendre serait le meilleur choix mais on n’en a pas assez donc il faut mixer avec le super tendre sur certaines spéciales."

Ce samedi, place au jour le plus long: encore 6 épreuves spéciales mais plus de 120 kilomètres sélectifs entre Hautes-Alpes, Drôme et Isère. Chaud devant!

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