Les 4 Heures du Castellet tombent dans l'escarcelle d’une écurie italienne

Dominatrice en monoplace mais débutante en endurance, l’équipe Prema Racing (Lorenzo Colombo-Louis Delétraz-Ferdinand Habsburg) a embrassé la victoire d’entrée, ce dimanche 17 avril, sur le circuit Paul Ricard qui accueillait la première manche de l’European Le Mans Series.

Gil Léon Publié le 17/04/2022 à 17:01, mis à jour le 17/04/2022 à 17:02
Le trio Colombo-Delétraz-Habsburg a hissé les couleurs italiennes au sommet. Photo EMLS

Elle a l’habitude de truster victoires et titres en lever de rideau des Grand Prix de Formule 1. Aux étages F3 et F2, elle fait régulièrement office de tremplin pour les futures étoiles de la piste. Pierre Gasly, Antonio Giovinazzi, Charles Leclerc, Mick Schumacher, Oscar Piastri... Pas de quoi la rassasier, apparemment.

Premier départ en European Le Mans Series (ELMS), première démonstration magistrale de force pour l’écurie transalpine Prema Racing qui a trouvé le chemin du succès illico presto ce dimanche sur la piste des 4 Heures du Castellet.

Tronquées par le drapeau rouge brandi en fin de séance, les qualifications de la manche d’ouverture varoise n’avaient pas révélé la vraie photo de la nouvelle hiérarchie, la veille.

On guettait donc le verdict d’une course qui, elle, ne pouvait pas mentir. Après une première heure hachée par trois neutralisations derrière la voiture de sécurité, c’est donc l’Oreca 07-Gibson n°9 battant pavillon italien qui émergeait en tête de meute.

Troisième sur la grille de départ, Lorenzo Colombo avait parfaitement géré le début des hostilités. Même maîtrise de la part de l’Autrichien Ferdinand Habsburg, en charge du relais suivant.

Seul le proto du Panis Racing (Julien Canal-Nicolas Jamin-Job Van Uitert) se montrait alors menaçant. Mais Louis Delétraz parvenait à creuser le petit écart décisif dans le money-time.

"Journée parfaite!"

"C’est fantastique de commencer notre collaboration de cette manière", jubile le jeune Suisse, champion ELMS 2021, après la douche pétillante.

"À la fin, ma tâche ne fut pas si facile. Il fallait gérer l’usure des pneus. Le team me demandait de ne pas trop mordre les vibreurs. Bon, je signe tout de même le meilleur tour en course. Journée parfaite!"

L’autre performance remarquable est l’œuvre de Sophia Flörsch. Au terme d’un parcours exempt de rature, l’Allemande et son compère néerlandais Bent Viscaal, qui composaient l’unique duo de la catégorie reine (LM P2) s’invitent in extremis sur la deuxième marche du podium, grâce à leur stratégie décalée. "Wunderbar"!

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