Au cœur de l’atrium du Casino de Monte-Carlo, les deux monoplaces exposées attirent mécaniquement l’œil des visiteurs et des joueurs. D’un côté, la reproduction de la voiture cravachée par Niki Lauda en 1972, ornée de milliers de perles qui forment des symboles mexicains et les logos des sponsors de l’époque.
De l’autre, la reproduction d’une F1 contemporaine, enveloppée de fils multicolores entrelacés à la main et "qui représentent des figures en opposition : la vitesse et la mort, l’homme et la femme", fait savoir la Société des Bains de Mer.
Ces œuvres monumentales sont le fruit du travail manuel (et titanesque) de César Menchaca, un artiste mexicain réputé qui s’inspire de l’art huichol, un peuple autochtone du Mexique. Son studio réunit des artisans et des personnes en réinsertion.
"Les plus grandes pièces peuvent nécessiter plusieurs millions de perles, et chacune d’entre elles est réalisée dans le respect de la tradition. Les dessins sont formés sur les objets, perle par perle, fil par fil, directement sans modèle, ni calques", explique la SBM.
Son travail a été exposé au Grand Prix de Miami ainsi qu’à la Coupe de monde de football. A Monaco, les deux monoplaces "stationneront" au Casino, bien au-delà du simple Grand Prix de Monaco puisqu’elles seront visibles jusqu’au 17 juin.
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