"Il a cru qu’il s’agissait d’un loup": un chasseur se dénonce à la gendarmerie après la mort d'Aslan, le chien-loup tué à Peille

Selon nos informations, un chasseur s’est récemment rendu à la brigade territoriale de l’Escarène pour avouer être l’auteur des tirs par arme à feu sur Aslan, chien-tchécoslovaque de 7 ans, le 17 février 2025 à Peille.

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Thibaut Parat Publié le 08/03/2025 à 08:30, mis à jour le 08/03/2025 à 10:40
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Sandrine Bérard a adopté le chien-loup tchécoslovaque à l'âge de 4 mois. Il venait de fêter ses 7 ans. Photo DR

L’affaire avait fait le tour des médias français. Dans les colonnes des journaux, devant les caméras de télévision, Sandrine Bérard avait partagé sa vive colère après avoir perdu Aslan, son chien-loup tchécoslovaque de 7 ans, dans des conditions atroces.

Celui qu’elle avait adopté à l’âge de 4 mois avait été abattu de deux tirs d’arme à feu lors d’une balade dans la zone du Mont-Agel à Peille. Depuis ce funeste 17 février, cette résidente de Saint-Martin de Peille avait déposé plainte et demeurait inconsolable.

Selon les informations de Nice-Matin, confirmées par le parquet de Nice, un homme de 55 ans s’est rendu la semaine dernière à la brigade territoriale de l’Escarène pour avouer les faits. "Il indiquait être l’auteur des tirs par arme à feu", explique le parquet de Nice.

Il l’a confondu avec un loup

A-t-il abattu sciemment l’animal de compagnie? L’a-t-il confondu avec un animal sauvage? A-t-il agi en légitime défense? Aux enquêteurs de la gendarmerie, il a livré sa version des faits.

"L’individu, titulaire du permis de chasse et sans antécédent judiciaire relatif à cette pratique, était selon lui accompagné de son fils le 17 février lorsque l’animal surgissait derrière eux. Compte-tenu de la taille de l’animal et du secteur dans lequel la présence de loups est reconnue, il déclarait avoir cru qu’il s’agissait d’un loup et effectuait un premier tir afin de l’effrayer. L’animal poursuivant sa course dans sa direction et celle de son fils, le mis en cause procédait à un second tir, fatal pour l’animal."

Un fusil calibre 12

L’arme utilisée, "régulièrement déclarée", était un fusil calibre 12.

L’examen radiographique post-mortem, effectué à Menton le soir du drame, avait révélé la présence "d’au moins une centaine de projectiles de type plombs répartis dans le corps de l’animal, confirmant ainsi la nature du traumatisme létal." Le thorax et l’abdomen avaient été particulièrement impactés.

Une médiation est envisagée entre le chasseur et la propriétaire d’Aslan. Sollicité pour réagir, cette dernière n’a pour l’heure pas souhaité commenter l’information.

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