"À Monaco, il n'y a rien pour faire la fête en journée": Flavio Briatore prend les rênes de la Rose des Vents sur la plage du Larvotto

L’homme d’affaires est le nouveau gestionnaire du restaurant et de la plage au Larvotto, où il entend offrir à la clientèle, un endroit où faire la fête en journée.

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Cédric Verany Publié le 29/05/2024 à 11:01, mis à jour le 29/05/2024 à 11:01
Flavio Briatore dans son nouvel antre, au Larvotto. Photo DR

Il y a eu d’abord Cipriani lancé en 2012 au Portier, puis son Twiga logé au Grimaldi Forum. Suivront dans la décennie le café Cova boulevard des Moulins puis avenue Princesse Grace, et Crazy Pizza sur le port Hercule. "Aujourd’hui 350 personnes travaillent pour notre groupe à Monaco", confirme avec fierté Flavio Briatore.

Une présence qu’il a choisi d’amplifier. En ayant saisi la concession de la Rose des Vents sur la plage du Larvotto. L’établissement vient de passer sous pavillon Briatore. Si le restaurant garde son concept, la partie plage devient Falco Beach, où Flavio Briatore espère que les clients viendront faire la fête en journée. Interview.

Vous voilà à la tête d’un restaurant sur la plage, une carte de plus pour votre groupe?

Nous cherchions depuis longtemps un établissement sur la mer, au Larvotto et nous l’avons aujourd’hui. Si le restaurant ne change pas, la plage, que nous rebaptisons Falco Beach, a été repensée. Parce qu’il y a un problème à Monaco, le soir il y a une grande offre. Mais en journée, il n’y a rien pour la fête. Alors beaucoup de gens, avec leurs bateaux vont passer la journée à La Guérite [un restaurant sur l’île Sainte-Marguerite N.D.L.R.], à Cannes, à Saint-Tropez. Mon idée pour la Rose des Vents, dans cet environnement spectaculaire, c’est d’avoir un endroit sympa où passer la journée sur la plage, pour garder les gens à Monaco.

Mais en parallèle, vous ouvrez aussi un Twiga Beach, à Baia Beniamin juste après Menton à la frontière italienne...

Oui là-bas, le concept ouvrira fin juin. Il est un peu plus jeune, très musical, décontracté. C’est très "Saint-Tropez style". Nous sommes en train de finir d’aménager un ponton où l’on pourra accoster après dix minutes de navigation en tender depuis le port Hercule. En cuisine, un chef venu d’Espagne proposera des spécialités, dont une fameuse paella. Et nous allons chercher à emmener des clients depuis Monaco. Le business est là. Et clairement, nous sommes en compétition directe avec La Guérite avec cet endroit.

Cet été, votre groupe investira aussi la Salle des Étoiles, avec les soirées cabaret Billionnaire qui ont bien marché l’an passé?

Totalement, c’est pourquoi nous avons signé un nouvel accord avec la SBM. Nous ouvrirons dès le 22 juillet et jusqu’au 21 août pour 25 soirées. Le show sera complètement nouveau, et ce sera top! C’est extraordinaire de s’installer là-bas pendant l’été. C’est un privilège pour nous d’investir la Salle des Étoiles.

Pour vos activités, diriez-vous que Monaco est devenu un laboratoire de concepts?

Je crois qu’aujourd’hui il y a trop de restaurants en Principauté. Nous avons commencé il y a plusieurs années avec la marque Cipriani, il n’y avait personne puis toutes les marques sont arrivées. On doit faire attention car novembre, décembre, février, mars ne sont pas des mois dorés. On parle souvent de la qualité de l’accueil dans nos établissements, on doit maintenir cette qualité à un haut niveau qui correspond à la Principauté. Particulièrement pour la clientèle locale qui est la pierre angulaire de nos opérations. Nous avons toujours une table pour les Monégasques, on trouve toujours une solution même quand la fréquentation est forte. Et nos prix doivent rester corrects. Monaco est une marque internationale, on doit donner de la qualité. C’est ce à quoi s’attendent les visiteurs en arrivant ici. Ils doivent se sentir chez eux, même si c’est la première fois qu’ils viennent. C’est ce qui fait le succès de tout.

Dans la restauration, beaucoup d’enseignes rencontrent des problèmes pour recruter du personnel. Et vous?

Pour préparer l’ouverture du Twiga à Baia Beniamin, une centaine de personnes se sont présentées à la journée de recrutement. Des jeunes, de France et d’Italie qui ont envie de travailler. Ça tombe bien car nous cherchions aussi du personnel pour La Rose des Vents. Je crois que pour arriver à fidéliser les salariés, il faut bien les traiter, proposer des heures régulières, des payes correctes. C’est ce que je préconise pour les 1.300 personnes dans le monde qui travaillent pour nos établissements, que je considère comme des collaborateurs, pas des employés.

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