"L'émerveillement est quotidien": le témoignage de Loïc Pasta, volontaire de la délégation monégasque aux Jeux Olympiques de Paris

À 24 ans, ce Monégasque fait partie des 45.000 volontaires de l’organisation des J.O. de Paris. Il a le bonheur de partager des moments intenses, en aidant la délégation de son pays dans son quotidien.

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Stéphan Maggi Publié le 06/08/2024 à 09:02, mis à jour le 06/08/2024 à 10:03
Le prince Albert II entouré par les quatre volontaires de la délégation monégasque. (Photo SM/COM)

Entre Loïc Pasta et les Jeux de Paris 2024, la belle histoire a débuté il y a deux ans. La flamme olympique s‘est en effet allumée en 2022 pour ce Monégasque de 24 ans.

Étudiant à l’école hôtelière de Lausanne, il a travaillé pendant six mois pour le COJO (le Comité d’organisation des Jeux de Paris).

"Pour mon dernier stage de Bachelor, j’étais au QG des Jeux, à Saint-Denis, au sein de la direction des relations internationales, au protocole. À l’époque, les Jeux étaient encore en phase de planification. Au-delà des drapeaux de l’ensemble des sites, on a géré l’organisation de tous les flux des dignitaires (arrivées, départs, sécurité, emplacements protocolaires…) sur toutes les installations."

Après cette première expérience, il reconnaît ne pas avoir voulu franchir immédiatement le pas.

"À la base, je n’étais pas venu pour faire volontaire. Mais on m’en a parlé et je me suis dit: pourquoi pas? Je me suis alors rapproché du Comité olympique monégasque qui a appuyé ma candidature."

Le COJO décide alors de l’affecter à la délégation de Monaco.

"La fatigue est secondaire, l’émerveillement quotidien"

Depuis le 19 juillet et l’arrivée de Mathias Raymond, chef de mission, Loïc Pasta en prend plein les yeux. "C’est top! Il n’y a pas mieux. On est au cœur de la délégation, au plus près des athlètes, on voit vraiment comme ça se passe réellement. On a une autre vision des choses. Franchement, c’est génial." Il est heureux. "D’un point de vue fonctionnel et opérationnel, c’est vraiment plaisant de pouvoir aider au mieux, au jour le jour."

Pouvoir suivre une délégation représente pour lui une aubaine. "Par rapport aux autres volontaires, on est assez privilégiés d’être, avec mes autres collègues, avec une délégation."

La fierté se lit dans les yeux. "Accompagner l’équipe de mon pays, je ne pouvais espérer mieux."

Un seul regret: ne pas avoir été avec Monaco pour la cérémonie d’ouverture. "J’ai vécu un grand moment quand même: j’étais avec l’équipe de Suisse, sur le bateau." Un joli clin d’œil au pays où il étudie. "Je me suis bien débrouillé." glisse-t-il avec sourire.

S’il loge à quarante minutes du Village olympique, la fatigue n’est jamais au rendez-vous. "En tant que volontaires, on est tous ici pour la même chose, on a tous le même état d’esprit: aider au mieux toutes les délégations pour cet événement international unique. La fatigue est un peu secondaire, l’émerveillement est en revanche quotidien."

Il définit sa tâche au sein de la délégation de la Principauté avec sincérité. "En termes d’organisation, c’est qualitatif et sérieux. Tout est cadré, il n’y a rien à dire. On est aux petits oignons."

A 24 ans, le Monégasque Loïc Pasta vit intensément et passionnément ces Jeux de Paris, au plus près de la délégation de son pays. (Photo SM/COM).

"Il y a le chevalier. Nous, on est l’écuyer"

Quand on lui demande de définir ses missions, il a cette belle image.

"Il y a le chevalier. Nous, on est l’écuyer. On est les petites mains qui essaient d’aider au mieux les demandes de la délégation, de fluidifier son travail."

Aux côtés de Loïc Pasta, Monaco peut compter sur deux autres volontaires, Roy Penners (Pays-Bas) et Anne Simmoneaux (France), Adan Alvarez (États-Unis), étant assigné au secrétaire général du COM.

Dynamique et toujours positif, fan de mangas et de culture asiatique, Loïc Pasta se projette déjà sur le futur. Il aimerait travailler pour les Jeux asiatiques d’hiver, dont l’organisation a été attribuée à l’Arabie saoudite pour 2029.

Ils n’avaient d’ailleurs pas eu lieu depuis plusieurs années.

Au programme: ski, hockey sur glace ou encore patinage, le tout dans le secteur montagneux de Trojena et sa ville futuriste de Neom, mégalopole futuriste en construction en plein désert.

D’un montant de plusieurs centaines de milliards de dollars, elle est voulue par le prince héritier, Mohammed Ben Salman.

"Je sais que d’un point de vue éthique, il y a beaucoup d’avis contrastés et les polémiques sont vives. Mais il y a tellement de choses à créer et à développer, c’est dingue. C’est ça qui m’attire."

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