Un cas du virus "West Nile" a été identifié dans le Var: il s'agit du premier cas autochtone en 2025

L'agence Santé publique France (SpF) a émis un bulletin d'informations concernant les maladies véhiculées par les moustiques. Si on observe un recul des cas de chikungunya, les autorités ont identifié un cas autochtone de "West Nile" (fièvre du Nil occidental) a été identifié.

La rédaction Publié le 30/07/2025 à 15:46, mis à jour le 30/07/2025 à 15:50
La transmission du virus West Nile se fait au travers de la piqûre de moustiques du genre Culex Photo: doc Nice Matin

Il s'agit du premier cas identifié en France, cette année. Selon le dernier bulletin de Santé Publique France détaillant l'avancée des transmissions des maladies véhiculées par les moustiques comme la dengue, le chikungunya ou encore zika, ces trois maladies sont en recul, sur le territoire français.

En revanche, un cas autochtone du virus "West Nile", virus du Nil occidental a été identifié à Hyères, dans le Var. D'après les autorités, les symptômes sont apparus à la mi-juillet. D'après l'institut Pasteur, le virus est désormais endémique dans le pourtour méditerranéen. 

80% des cas n'ont pas de symptômes selon l'Institut Pasteur 

Les oiseaux migrateurs jouent le rôle d’animaux réservoirs du virus West Nile. La transmission du virus West Nile se fait au travers de la piqûre de moustiques du genre Culex: après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques assurent la multiplication puis la transmission du virus aux humains lors d’un repas sanguin.

Les formes symptomatiques de la maladie se caractérisent par l’apparition brutale d’une fièvre importante après 3 à 6 jours d’incubation, précise l'Institut Pasteur.

Cette fièvre s'accompagne généralement de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d’une toux, d’un gonflement des ganglions du cou, et souvent d’une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires. Des complications neurologiques surviennent dans moins de 1% des cas, notamment chez des personnes immunodéprimées ou âgées, et peuvent même conduire au décès.

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