"Soutien critique" de Marine Le Pen, Robert Ménard fustige la "défaite" de la candidate RN

"On paye un point de vue qui n'a pas de sens sur l'Europe, elle n'est pas capable (...) d'aller plus loin pour dire 'oui on est européen, on défend l'Europe, même si on veut la modifier de l'intérieur'."

La rédaction (avec AFP) Publié le 24/04/2022 à 23:01, mis à jour le 24/04/2022 à 23:06
Robert Ménard. Photo AFP

Le maire de Béziers, Robert Ménard, "soutien critique" de Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle, a estimé dimanche que le second tour était une "défaite" pour la candidate d'extrême droite qui a au contraire évoqué une "victoire" du fait de son score inégalé, autour de 42%, face à Emmanuel Macron.

"Tous les militants du Rassemblement national il y a 15 jours", quand les sondages donnaient Marine Le Pen à 49%, "n'auraient pas imaginé un score pareil. C'est une défaite. Il faut arrêter de faire semblant de ne pas employer les bons mots", a déclaré sur TF1 le maire de Béziers, qui était aussi un proche d'Eric Zemmour avant de prendre ses distances avec le candidat de Reconquête!

"On paye un point de vue qui n'a pas de sens sur l'Europe, elle n'est pas capable (...) d'aller plus loin pour dire 'oui on est européen, on défend l'Europe, même si on veut la modifier de l'intérieur'."

"Sur les questions économiques, dans la course après Monsieur Mélenchon, on en arrive à dire n'importe quoi", a-t-il ajouté. "Sur ce qui s'est passé en Ukraine, il y a une espèce de tropisme pro-russe dans toute cette partie de la droite", a critiqué l'édile. 

"En même temps, tu n'es pas obligé de dire de Marine Le Pen qu'elle est raciste, xénophobe", a-t-il ajouté.

"Juste des gens perdus"

Pour Robert Ménard, ceux qui ont voté pour Marine Le Pen ne sont "ni des racistes, ni des antisémites, ni des ennemis de la liberté, ni des ennemis de la démocratie. C'est juste des gens qui sont perdus, qui ont l'impression qu'on les oublie, qu'il n'y en a que pour Paris" et "les grandes villes".

M. Ménard ne s'était plus exprimé depuis le 15 avril, après avoir critiqué le projet de Marine Le Pen d'interdire le port du voile dans l'espace public, "pas possible à mettre en œuvre" selon lui.

Il avait auparavant approuvé la stratégie d'Emmanuel Macron sur la vaccination contre le Covid ou la politique internationale, mais pas sur l'immigration et la sécurité.

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