Opposée au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, elle a laissé entendre que des violences pourraient éclater si les forces de l'ordre tentaient d'évacuer la Zad.
Plusieurs mois après le référendum qui a entériné le projet d'aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, l'évacuation des zadistes, promise par Manuel Valls, n'a toujours pas eu lieu.
"C'est un projet aberrant", a indiqué Michèle Rivasi, députée européenne EELV. Invitée sur le plateau de Territoires d'Infos, la matinale de Public Sénat et Sud Radio, présentée par Cyril Viguier, avec la presse quotidienne régionale, la candidate à la primaire écologiste a confié avoir "peur des violences": "Si la police intervient, je pense qu'il y aura des violences, donc ce n'est pas la peine que la police intervienne."
Interrogée sur le démantèlement de la jungle de Calais, qui a débuté ce lundi matin, Michèle Rivasi a pointé "une erreur de méthode" de la part du Gouvernement. Selon elle, il aurait fallu "discuter, demander quels sont les maires qui sont d'accord pour accueillir des migrants, et il y en a".
Qualifiée pour le second tour de la primaire EELV, Michèle Rivasi a assuré que si elle est élue, elle ira "jusqu'au bout de l'aventure", ambitionnant de "rassembler tout ce peuple de l'écologie".
Enfin, en réaction au refus de la Wallonie de signer le traité de libre-échange avec le Canada, Michèle Rivasi a évoqué "une énorme victoire": "Ça montre qu'un politique est capable de dire non pour l'intérêt général et pas pour l'intérêt privé des multinationales. Chapeau."
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