Il n'est "pas concevable" que les anciens ministres "puissent bénéficier d'avantages à vie en raison d'un statut temporaire", a écrit le locataire de Matignon sur X.
Il a expliqué que la protection policière accordée aux ex-Premiers ministres et ministres de l'Intérieur pourrait être "reconduite" en fonction des risques, mais que les autres privilèges (moyens matériels, chauffeur, véhicule...) des anciens chefs du gouvernement ne seront désormais accordés que pour "une durée limitée".
"On ne peut pas demander aux Français de faire des efforts si ceux qui sont à la tête de l'État n'en font pas. La réforme, ce n'est pas toujours +pour les autres+, cela crée la suspicion", avait lancé l'ancien ministre des Armées dans une interview à plusieurs titres de la presse régionale durant le week-end.
Selon le quotidien Le Parisien, le gouvernement prévoit pour ce faire de revoir le décret du 20 septembre 2019, qui encadre les privilèges accordés aux anciens Premiers ministres.
Ces derniers peuvent se voir octroyer "sur leur demande, un véhicule de fonction et un conducteur automobile", à la charge de l'Etat. Ils peuvent aussi bénéficier d'un "agent pour leur secrétariat particulier" pendant dix ans à compter de la fin de leurs fonctions et au plus tard jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 67 ans.
Des avantages qui ne s'appliquent pas aux "ex" de Matignon lorsque ces derniers disposent déjà de ces privilèges via un mandat (parlementaire ou local) ou leur fonction publique.
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