Invité sur TF1 au 20H ce lundi 1er juillet, le Premier ministre Gabriel Attal a souligné le risque que le Rassemblement National (RN) obtienne une majorité absolue au second tour le dimanche 7 juillet (l'extrême droite a besoin de 289 députés pour gouverner).
Il a considéré comme "catastrophique pour la France" l'arrivée du RN au pouvoir, en raison de leur programme de "division entre les citoyens et de discrimination contre les Français d'origine étrangère".
M. Attal a ensuite défendu "la nécessité d'une Assemblée nationale plurielle, où différentes forces politiques collaborent, pour protéger les Français des hausses d'impôts et des projets de division". Un main tendue à la gauche?
Il a à nouveau mentionné le fait "dans certaines circonscriptions, son parti pourrait se désister pour éviter une victoire du RN, sans pour autant s'allier à d'autres partis comme La France Insoumise". Evitant ainsi de répondre à la question de Gilles Bouleau.
La réforme de l'assurance chômage suspendue
Gabriel Attal a ainsi réaffirmé lundi soir que son gouvernement cherchait à tout prix à former une majorité alternative avec plusieurs groupes politiques de droite, de gauche et du centre, pour répondre aux attentes des Français "et éviter que le RN ait les pleins pouvoirs".
Concernant la réforme de l'assurance chômage, le Premier ministre a expliqué qu'elle avait été suspendue afin de prouver que "que le gouvernement a[vait] entendu le message des Français, et qu'il [était] prêt à travailler différemment avec d'autres forces politiques à l'avenir, pour l'intérêt général."
Bien qu'il la juge "nécessaire", Gabriel Attal estime avoir "assumé de suspendre cette réforme".
"Il faudra gouverner différemment", a-t-il conclu.
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