"Les jolies maisons de la Côte d’Azur continuent de disparaître années après années, les unes après les autres dans l’indifférence générale", entame Stéphane Guillon.
Dans un post Facebook du 18 juillet, le chroniqueur à l’humour grinçant enchaîne: "Une mémoire, un patrimoine, des vies effacées. Parfois des maisons simples comme ce pavillon, mais pleine de charme remplacées par de la m… des cubes de béton climatisés 'dessinés' sur ordinateur".
À l’appui de son propos, la photo d’un projet immobilier à Villeneuve-Loubet. Un rectangle, fait de béton blanc et de vitres. En parallèle de celle d’une petite maison traditionnelle.
"Qui s’est arrêté aujourd’hui devant cette maison? Qui s’en est ému? À part un vieux boomer sorti s’acheter une glace. Personne", regrette le piquant chroniqueur.
Il vient de faire escale dans les Alpes-Maritimes dans le cadre du Festival des mots, au Rouret.
Ce vendredi 18 juillet, il a lu des extraits d’Avant que la mémoire s’efface, d’Olivier de Kersauson.
"Des promoteurs dépourvus principalement de ... goût"
Quant à ces carrés de béton? "Construits pour satisfaire la cupidité sans fin de promoteurs dépourvus de tout et principalement de goût", grogne-t-il encore, déclenchant des vagues de commentaires.
Et comme d’habitude, Stéphane Guillon ne laisse pas indifférent. "Derrière la cupidité du promoteur comme vous dites, il y a une personne qui vend un terrain et des gens qui veulent se loger… Monsieur habiterait-il dans une cabane en bois? Non, il habite à Paris que des promoteurs ont bâti (des bâtisseurs, des gens qui prennent des risques!)", le tacle Jean-Philippe.
Là où des dizaines et dizaines d’autres internautes approuvent la réflexion de l’ex-chroniqueur de France Inter et Canal +.
"Oui ça fend le cœur. Des constructions qui uniformisent tous les paysages, qui piétinent l’âme des lieux, dépoétisent nos environnements, détruisent nos arbres", abonde, par exemple, Dominique.
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