Milice combattante ou préparateur en pharmacie? La vie du bijoutier de Nice au Liban

La première matinée du procès de Stephan Turk, 72 ans, consacrée à sa personnalité, s'est attardée sur sa vie au Liban.

Ch.P. Publié le 28/05/2018 à 13:20, mis à jour le 28/05/2018 à 13:45
Stéphane Turk. Photo Frantz Bouton

Fils de pâtissier natif de Beyrouth, il a vécu une enfance heureuse au milieu de ses neuf sœurs. Militant politique pro-palestinien, il dément à l'audience, dans un français difficilement compréhensible, avoir fait partie d'une milice combattante et d'avoir travaillé pour les services secrets français.

>> RELIRE. Il est accusé du meurtre d'un jeune qui l'avait braqué, le procès du bijoutier de Nice débute ce lundi

Préparateur en pharmacie, il a fui son pays en guerre en 1983 pour se réfugier en France.

Il ouvre d'abord une épicerie rue de la Buffa à Nice puis un snack avant d'apprendre la réparation de bijoux chez un ami à Antibes.

En 2001, il lance sa bijouterie rue d'Angleterre, celle qui sera attaquée par Ramzi Kachroub et Antony Asli le 11 septembre 2013.

Père de six enfants, Stephan Turk, qui a obtenu la nationalité française en 2008, est décrit comme un travailleur, bien intégré, qui n'hésitait pas à alerter la police quand il avait des bijoux à la provenance douteuse entre les mains.

L'expert psychologue n'a rien noté de saillant dans la personnalité de l'accusé.

Stephan Turk, 72 ans, comparaît cette semaine devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes. Il est jugé pour "homicide volontaire". Victime d'un vol à main armé dans sa boutique en 2013, le bijoutier avait ouvert le feu sur ses deux braqueurs qui prenaient la fuite à scooter.

Anthony Asli, 19 ans, était décédé, atteint d'une balle dans l'omoplate.

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