L'annonce n'est pas du goût de tous.
Dans les colonnes de Ouest-France, la maire de Paris Anne Hidalgo a partagé sa volonté ce samedi de maintenir les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, au-delà de la fin des épreuves paralympiques.
"En tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du CIO. Donc oui, ils vont rester", a-t-elle confirmé.
Seulement voilà, la décision est loin de faire l'unanimité. Notamment au sein du ministère de la Culture, où des voix s'y opposent et, surtout, parmi les descendants du créateur de l'emblématique monument, Gustave Eiffel.
Une pétition en cours
Selon le vice-président de l’association des descendants de Gustave Eiffel, Savin Yeatman-Eiffel, le monument vieux de plus de cent ans doit rester un "symbole de Paris et de la France", "utilisé pour mettre en valeur de grande cause".
La tour Eiffel, insiste-t-il, possède une "vocation plus large que d’être juste associée définitivement à une organisation comme les Jeux olympiques".
Un point de vue partagé par de nombreux défenseurs du patrimoine, qui ont aussitôt lancé une pétition pour que la tour Eiffel retrouve "son naturel".
Si les anneaux olympiques étaient effectivement amenés à rester, ils seront remplacés par une réplique, plus légère et donc plus à même de supporter certaines conditions météorologiques, a souligné Anne Hidalgo.
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