"Il y avait une ambiance de fou": ces Varois sont montés à Paris vivre au plus près les épreuves olympiques

Présents aux Jeux olympiques pour une petite journée ou pour la quinzaine, Jacques Beltran et Marc Rathouis nous font partager leur enthousiasme. Rafraîchissant.

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P.-L. P. Publié le 07/08/2024 à 07:00, mis à jour le 07/08/2024 à 07:17
Marc Rathouis, ici dans le stade accueillant les épreuves de badminton, ne cache pas son admiration pour "les bénévoles qui participent au succès de Paris 2024". Photo DR

Ce n’était pas prévu à son programme estival, mais Jacques Beltran ne s’est pas fait prier longtemps lorsque son fils lui a proposé quasiment au dernier moment d’assister au match de tennis de table opposant Félix Lebrun à Hugo Calderano pour la médaille de bronze. Bien conscient que l’opportunité de voir des Jeux olympiques dans son propre pays ne se reproduira pas de sitôt, ce cardiologue toulonnais, à la retraite depuis quatre ans, a saisi la balle au bond. Et dimanche matin, il a sauté dans le premier TGV venu reliant Toulon à la capitale, pour un aller-retour qu’on pourrait qualifier de "ping-pong". Comprenez: dans la journée.

"C’était un peu rapide, mais ça valait vraiment le coup. Il y avait une ambiance de fou dans la salle de l’Arena Paris Sud", raconte Jacques Beltran, encore tout excité. Une ambiance de fou assurée en grande partie par les… Chinois. "Dans la foulée du match pour la médaille de bronze, avait lieu la finale opposant le Chinois Fan Zhendong au Suédois Truls Moregard. Les supporters chinois étaient donc venus en très grand nombre pour assister à la victoire attendue de leur compatriote. Mais avant cela, ils ont encouragé le joueur français en scandant Féfé! Féfé!", explique le Varois, amusé.

Un rien superstitieux?

Béret tricolore sur la tête et drapeau français dans les mains, Jacques Beltran a soutenu le pongiste français Félix Lebrun dans le match qui l’opposait au Brésilien Hugo Calderano pour la médaille de bronze. Photo DR.

Une seule petite chose a un temps inquiété Jacques Beltran. "Les deux fois où je suis monté à Paris pour assister à une finale, les deux équipes que je supportais - l’OGC Nice en 2006 en coupe de la Ligue et le Onze tricolore lors de l’Euro 2016 - ont perdu. Heureusement, quand j’ai vu le numéro de ma place de TGV qui correspond à ma date de naissance, je me suis dit que rien ne pouvait arriver. Et effectivement Félix Lebrun a gagné".

Autre Varois présent à Paris, Marc Rathouis, retraité de la Marine nationale, vit la quinzaine olympique à fond. Arrivé dans la capitale le 24 juillet, il n’en redescendra que… dimanche prochain. Sans doute avec une pointe de nostalgie tant il apprécie le spectacle des jeux de Paris 2024. "J’avais connu le Mondial de football de 1998 en France. J’espérais retrouver cette grande ferveur et ça va au-delà de mes espérances", confie le Solliès-Pontois.

Curieux de tout, Marc Rathouis assiste avec le même plaisir aux épreuves de hockey sur gazon, de taekwondo, de plongeon, de waterpolo, ou encore de BMX freestyle. À ce sujet: "Anthony Jeanjean, médaillé de bronze, méritait mieux. Il a sorti des figures incroyables et a été sous-noté", glisse-t-il, avec une petite pointe de déception.

L’émotion partout

Mais pas de quoi entamer l’enthousiasme de ce passionné de sports qui pratique le tennis et le trail. "Que ce soit dans les rues de la capitale, les fan zones ou le parc des champions au Trocadéro, l’ambiance est incroyable". À cinq jours de la clôture des jeux, Marc Rathouis a d’ailleurs son podium. Forcément provisoire. "Lundi soir, j’étais au Stade de France pour la finale du saut à la perche. Après le nouveau record du monde établi à 6,25m par Armand Duplantis, le stade a basculé dans une sorte d’hystérie collective. C’était impressionnant. Tout comme l’émotion palpable des médaillés qui viennent communier avec le public au Parc des Champions. La remise des médailles du saut en hauteur féminin, avec deux athlètes ukrainiennes sur les première et troisième marches du podium était également un moment particulièrement fort".

Parenthèse enchantée, les jeux ne doivent pas pour autant faire oublier les guerres qui se poursuivent dans le monde.

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