Elles font partie de l'arsenal de lutte pour la sécurité routière et feront leur apparition en septembre sur les routes de la Côte d'Azur.
Dans une interview accordée à Nice-Matin ce mercredi 16 juillet, le préfet Laurent Hottiaux a évoqué la mise en place de ce dispositif pour tenter d'endiguer le nombre de morts sur les routes.
Selon le préfet, ces voitures-radar privées seront en service en septembre prochain, avec deux à trois véhicules dédiés.
Comment ça marche?
Ces véhicules, pour la plupart de type berlines, sont banalisés, équipés de caméras posées sur les plages avant et arrière afin de détecter automatiquement - et alors qu'ils sont insérés dans la circulation - les excès de vitesse, sans flash visible.
Les voitures privées ne circulent qu'avec un chauffeur à bord, alors que dans celles des forces de l'ordre, un fonctionnaire conduit tandis qu'un autre relève la vitesse maximum autorisée. Le parcours des voitures-radars privées est défini par la préfecture en fonction notamment des zones accidentogènes.
Le transfert des forces de l'ordre aux opérateurs privés est terminé dans quatre régions, et se poursuit dans les autres.
Trois nouveaux radars
Plus largement, si le nombre de morts sur les routes est en baisse, le préfet l'assure: le phénomène est un "fléau" dans notre département et "il faut répondre par une répression accrue".
Sur ce point, "trois nouveaux radars" seront installés dès le mois de septembre. "Deux à Nice: un sur la promenade des Anglais et un sur la voie Mathis, sortie ouest. La localisation du troisième est en train d’être arbitrée. Le radar dit "chantier" installé depuis le 27 mai a réalisé 3.000 flashs. Ça donne un ordre d’idée! Et encore une fois, non pas pour gagner de l’argent, mais pour protéger nos concitoyens", a assuré M. Lottiaux.
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