Découvrez les images du projet de "centre d'excellence" de Naval Group à La Londe-les-Maures

Naval Group révèle les dernières évolutions de son futur "centre d’excellence" dédié aux drones, systèmes autonomes et armes sous-marines. L’ouverture est toujours prévue pour 2027.

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P.-L. P. Publié le 05/02/2025 à 12:20, mis à jour le 09/02/2025 à 12:35
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Conçu par le cabinet Patriarche Augmented Architecture, le futur bâtiment industriel devrait être à énergie positive. DR / Naval Group

Ceux qui ont suivi de près la restauration de Notre-Dame de Paris ont peut-être retenu son nom: Patriarche Augmented Architecture. Après neuf mois de consultations, c’est ce même cabinet savoyard, en charge de l’organisation et de la logistique du chantier de la prestigieuse cathédrale, qui a été retenu par Naval Group pour concevoir un Centre d’excellence dédié aux drones, systèmes autonomes et armes sous-marines (DSA) sur le site des Bormettes à La Londe-les-Maures.

Annoncé début juillet 2022, ce projet, à plusieurs dizaines de millions d’euros, suit son cours. "L’objectif d’une inauguration fin 2027 est toujours d’actualité. La construction à proprement parler devrait normalement commencer début 2026", déclare Jean-Marie Guerin, le directeur du programme de réindustrialisation des Bormettes.

Après plus de trente ans d’absence, Naval Group va réinvestir son site industriel des Bormettes à La Londe-les-Maures. DR/Naval Group.

Trois zones de biodiversité

Tout récemment, Jean-Marie Guerin et son équipe - une quinzaine de personnes - se sont acquittés d’une étape essentielle: le dépôt de demande d’autorisation environnementale. "Ce dossier de 3.000 pages a été élaboré pendant deux ans dans un dialogue permanent avec les services de l’État. Il est actuellement à l’instruction. S’ensuivra une enquête publique d’un mois. On espère avant l’été", détaille le directeur de programme.

Ce dernier se montre serein. Et pour cause: "Dès juin 2023, on a rencontré les riverains du site des Bormettes et d’autres associations londaises pour leur expliquer le projet. Depuis janvier, on a relancé une nouvelle phase de concertation pour présenter les dernières évolutions. Et une adresse mail (projetlalonde@naval-group.com) a même été créée spécialement pour dialoguer avec la population locale".

Se voulant exemplaire d’un point de vue environnemental, Naval Group n’a pas hésité à revoir sa copie. Ainsi, l’ancien bâtiment de la direction, qui devait initialement être démoli, sera finalement conservé. "Il abrite une colonie de pipistrelles, une espèce de chauve-souris protégée", justifie Jean-Marie Guerin.

Avec la Couleuvre de Montpellier ou encore l’Euphorbe de Terracine, une petite fleur sauvage, une quarantaine d’espèces animales et végétales d’intérêt ont été répertoriées sur le site et vont faire l’objet de mesures de protection. "Trois zones de biodiversité, sur lesquelles rien ne sera construit, ont été définies", explique Jean-Marie.

Avant d’ajouter: "Même si certains arbres devront être coupés pour les besoins du chantier, leur nombre va tripler par rapport à la situation actuelle".

Voilà à quoi ressemblera le futur restaurant d’entreprise des Bormettes. DR/Naval Group.

Bâtiment à énergie positive

Quant au bâtiment principal, il a été pensé pour s’intégrer parfaitement sur le site. "Son emprise au sol - globalement 100mètres par 100mètres - reste comparable à l’actuelle construction devenue une friche industrielle depuis la fermeture du site il y a trente ans. À un mètre près, il fera la même hauteur. En revanche, on a revu notre ambition à la hausse puisqu’on envisage désormais de construire un bâtiment à énergie positive", insiste Jean-Marie Guerin.

Reste la question du risque inondation, l’une des principales préoccupations des riverains. Là encore, le directeur du programme de réindustrialisation des Bormettes et son équipe se veulent rassurants: "On s’est basé sur les données d’une crue centennale. Que ce soit les bureaux ou le restaurant d’entreprise, ils seront sur pilotis. La partie industrielle du bâtiment principal, dont le sol a besoin d’être plus résistant, reposera sur un remblai. Mais globalement, une fois le projet terminé, la situation hydraulique du site sera améliorée. Notamment grâce à la réalisation d’un canal de 20m de large parallèle à l’actuel lit du Maravenne".

Jean-Marie Guerin, directeur du programme de réindustrialisation des Bormettes, en est persuadé: "le Centre d’excellence dédié aux drones, systèmes autonomes et armes sous-marines sera le plus beau site de Naval Group". (Photo DR / Naval Group). DR/Naval Group.

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