"En hypothermie" et enfermés depuis "plusieurs heures", 15 migrants érythréens retrouvés dans un camion frigorifique

Quinze migrants érythréens qui étaient montés dans un camion frigorifique à destination du Royaume-Uni ont été secourus samedi sur une aire de repos de l'autoroute A26, à Saint-Hilaire-Cottes (Pas-de-Calais), certains en hypothermie.

La rédaction Publié le 09/08/2025 à 20:24, mis à jour le 09/08/2025 à 20:25
Ces dernières années, la plupart des candidats à l'exil se sont rabattus vers des traversées maritimes clandestines Photo doc Nie Matin

Quinze migrants érythréens qui étaient montés dans un camion frigorifique à destination du Royaume-Uni ont été secourus samedi sur une aire de repos de l'autoroute A26, à Saint-Hilaire-Cottes (Pas-de-Calais), certains en hypothermie, a appris l'AFP auprès de la préfecture.

Ces migrants, parmi lesquels se trouvait une seule femme, ont été secourus après que le chauffeur marocain du camion, qui transportait des légumes, a signalé qu'il entendait des coups à l'intérieur de sa remorque, a rapporté à l'AFP le directeur de cabinet du préfet du Pas-de-Calais, Christian Vedelago.

"Leur état d'hypothermie laisse supposer qu'ils y étaient depuis plusieurs heures", a-t-il ajouté.

Quatre d'entre eux ont été hospitalisés pour hypothermie, tandis que quatre autres, "qui se sont déclarés mineurs", ont été pris en charge par l'association France terre d'asile.

Plusieurs sous le coup d'une OQTF

Ceux qui n'avaient pas quitté les lieux très rapidement ont été placés en retenue et étaient en cours d'audition samedi en fin d'après-midi, selon M. Vedelago.

Plusieurs d'entre eux sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a-t-il précisé.

Le chauffeur du camion "n'est pas inquiété", selon la même source.

Malgré l'ampleur des dispositifs de sécurité autour du port de Calais et du tunnel sous la Manche, des migrants tentent toujours de monter dans des camions qui se dirigent vers l'Angleterre.

Ces dernières années, la plupart des candidats à l'exil se sont toutefois rabattus vers des traversées maritimes clandestines à bord d'embarcations de fortune, une solution généralement beaucoup plus coûteuse que les camions, et également très dangereuse.

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