Un débrayage surprise en forme de SOS pour dénoncer des locaux trop petits qui accueillent un public scolaire en difficulté.
"Nous vivons dans une proximité permanente, avec une cour de récréation pour 229 élèves de maternelle et élémentaire qui sont logés dans un seul bâtiment. Tout cela génère du bruit et des conditions de travail difficiles. Ici, raconte une enseignante, c'est une cocotte-minute en surchauffe."
Outre ces problèmes de locaux, l'équipe enseignante s'inquiète pour leur poste de Rased (réseau d'éducation prioriataire) qui serait menacé. Et tout cela nourrit des crispations dans une école que les enseignants disent être abandonnée par la Ville.
"pas d'écoles oubliées à Nice"
"Des écoles oubliées, cela n'existe pas à Nice, réplique la mairie. Toutes ont fait l'objet de rénovation, dont l'école Arziari."
Toutefois, la Ville se dit "prête à accompagner les projets pédagogiques nécessitant des travaux."
Du côté des moyens, l'inspecteur d'académie des Alpes-Maritimes, Michel-Jean Floc'h, rassure: "Le poste de Rased sera maintenu à la rentrée 2017, je m'y engage."
Est aussi acté, pour la rentrée, la visite du comité d'hygiène et de sécurité qui fera le point dans cette école.
Jeudi matin, les cours devraient reprendre normalement dans cette école de la route de Turin. Quant aux enseignants, ils seront reçus en audience, lundi, par l'inspecteur de l'Education nationale de circonscription qui leur annoncera ces mesures.
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