Cette Azuréenne est qualifiée pour la finale de la coupe de France du burger
La Grassoise Sandrine Collonge est qualifiée pour la finale nationale de la coupe de France du burger qui se tiendra à Paris le 13 mars.
Article réservé aux abonnés
Clément TiberghienPublié le 10/03/2024 à 12:31, mis à jour le 10/03/2024 à 12:31
Le Moeuf, une explosion de saveurs.Photo Clément Tiberghien
Glisser un peu d’amour et de bonheur entre deux tranches de pain maison. Avec générosité bien sûr, et une bonne dose de passion.
Dans son laboratoire grassois, Sandrine Collonge se prépare pour la dernière ligne droite en vue de la finale nationale de la Coupe de France Socopa du burger le 13 mars prochain. Et toutes les occasions de s’entraîner sont bonnes.
"Cette année, j’y vais pour ramener la coupe!", lance la tête pensante de la Brigade du feu dans un sourire malicieux, "et si c’est une femme qui l’emporte, c’est le petit plus!"
Même le plan de travail a été préparé aux dimensions de celui du concours. Un sens aigu du détail qui pourrait bien sourire à celle qui se lance dans la course pour la troisième fois.
Une édition 2024 placée sous le thème du "beef spirit" auquel Sandrine Collonge s’est pleinement consacrée.
Le "Moeuf" burger
Photo Clément Tiberghien.
Pain maison brioché au jus de viande, steak haché de bœuf, moelle de bœuf panée en insert, effilochée de queue de bœuf confite au vin rouge, oignons blancs caramélisés à la vergeoise et mayonnaise relevée à la Savora et parsemée de persil. Le tout, sublimé par la douceur fromagère du Mont d’Or.
Difficile de faire plus bœuf. Ou moeuf! Conjugaison de la moelle et de la viande de bœuf qui a inspiré la Grassoise pour nommer sa création.
"Il faut qu’il y ait du croquant, de la mâche, tous les critères d’un bon plat tout en étant facile à faire! Le tout, sans dépasser un prix de revient de 6,50 euros", précise Sandrine Collonge.
Alors celle qui est traiteur en événementiel depuis six ans met les bouchées doubles pour peaufiner les derniers petits détails de sa merveille.
Quête perpétuelle du parfait équilibre. Surtout face à un jury de professionnels exigeant composé notamment de deux Meilleurs Ouvriers de France.
Chacun des huit juges se fera un avis en dégustant un quart du burger enfilé au bout d’un pic, "et il doit retrouver toutes les saveurs que l’on a annoncé alors le dressage est encore plus important!", souligne cette passionnée de cuisine au brasero.
Parmi la foule des mille candidats à la coupe de France de burger, la voilà dans la course parmi les vingt-cinq compétiteurs retenus en phase finale.
Et de culture de la gagne, cette bête à concours n’en manque pas. "J’adore les challenges, et puis la finale tombe cinq jours avant mes cinquante ans alors l’emporter serait un beau cadeau!"
commentaires
ads check
“Rhôooooooooo!”
Vous utilisez un AdBlock?! :)
Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe
Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une
information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur
Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires
ressentis comme intrusifs.
Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo
afin de débloquer l'accès au site lors de votre session
Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.
Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.
Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.
commentaires