Uber France condamné pour "pratique commerciale trompeuse"

La cour d'appel de Paris a condamné lundi à 150.000 euros d'amende pour "pratique commerciale trompeuse" la filiale française du géant américain Uber, qui proposait comme du covoiturage une offre payante de transport de particuliers baptisée UberPop.

Avec AFP Publié le 07/12/2015 à 21:51, mis à jour le 07/12/2015 à 22:01
Application Uber, illustration. Photo Sébastien Botella

La cour d'appel de Paris a condamné lundi à 150.000 euros d'amende pour "pratique commerciale trompeuse" la filiale française du géant américain Uber, qui proposait comme du covoiturage une offre payante de transport de particuliers baptisée UberPop.

La cour a aggravé la peine prononcée contre Uber France, qui avait été condamné en première instance le 16 octobre 2014 à 100.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.

"C'est une condamnation extrêmement nette et claire", s'est félicité lundi Me Jean-Paul Levy, avocat de l'Union nationale des taxis (UNT), partie civile.

"La cour a jugé que la totalité des comportements pointés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (...) devait être sanctionnée. C'est à dire, non-seulement le fait de présenter comme licite ce qui ne l'était pas mais aussi de tromper les chauffeurs et les consommateurs", a-t-il souligné.

UberPop, un service permettant à des particuliers de s'improviser chauffeurs de taxi dans leurs propres voitures, sans formation particulière ni licence, a été suspendu en juillet dernier, dans un contexte de répression marqué par des saisies de véhicules et des gardes à vue.  Des incidents avaient eu lieu notamment à Nice et à Cannes.

tromperie sur les conditions d'assurance des chauffeurs et des personnes transportée

La cour d'appel a reconnu Uber France coupable des trois chefs de poursuites.

Le premier chef porte sur la communication d'UberPop qui, pour l'accusation, a présenté sa pratique commerciale, consistant à proposer à des particuliers d'être transportés par d'autres particuliers non professionnels, "comme licite alors qu'elle ne l'était pas".

Les deux autres chefs, non retenus en première instance, portent également sur la tromperie de la communication, mais cette fois sur les conditions d'assurance des chauffeurs et des personnes transportées.

 

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.