Le gardien de but de l'OGC Nice, Marcin Bulka, poussé vers la sortie

A un an de la fin de son contrat avec l’OGC Nice, le gardien polonais est fortement encouragé à trouver un club cet été. Inflexibles sur le prix demandé (20 millions d’euros), les dirigeants le priveraient de compétition s’il venait à rester.

Article réservé aux abonnés
William Humberset Publié le 24/06/2025 à 19:45, mis à jour le 24/06/2025 à 19:45
Transfert ou saison blanche, le portier polonais de 25 ans n’a plus le choix. Photo EPA

L’été 2024 n’a pas été simple pour Marcin Bulka, déçu par l’échec des négociations autour de la revalorisation d’un contrat qui s’achève dans un an. La cuvée 2025 ne s’annonce pas meilleure du coup pour le portier polonais, qui a définitivement tourné le dos à une prolongation en septembre dernier vu les tergiversations du club après lui avoir promis le top 5 salarial du vestiaire quelques mois plus tôt.

Les dirigeants azuréens ont désormais fixé les attentes du club à l’égard du gardien de 25 ans : son transfert est inéluctable pour mettre fin à son aventure dans le Sud de la France. Galatasaray s’est penché sur le dossier, l’AS Monaco ne serait pas insensible non plus au profil de l’imposant international (1,99 m). Mais le Gym affiche un tarif jugé répulsif pour un dernier rempart qui arrive en fin de contrat : 20 millions d’euros.

Le site Transfermarkt affiche la même valeur marchande pour le natif de Plock, et ce depuis l’été dernier déjà. L’exercice 2024-2025 en demi-teinte comparé à la saison précédente n’a donc pas égratigné la cote de Bulka, arrivé du PSG en 2021 sur les bords de la Méditerranée, en échange de 2 millions d’euros seulement.

« Réclamer 20 millions pour un joueur acheté dix fois moins cher et jamais revalorisé en quatre saisons, c’est plutôt cocasse, » observe un fin connaisseur du football français.

Le club rouge et noir refuse de faire jouer un Aiglon en fin de contrat

L’état-major niçois n’est pas pressé par le temps mais le club a néanmoins besoin de renflouer les caisses face à une masse salariale qui n’est plus en adéquation avec les moyens financiers du Gym. Fixer haut la barre des négociations est une manière de mettre la pression sur les éventuels courtisans. « Les dirigeants réclament le prix fort sur plusieurs dossiers cet été, pas seulement pour Bulka, » confirme l’entourage d’un autre Aiglon.

La seconde stratégie initiée par le board niçois consiste à éviter de voir un joueur partir libre l’été prochain. Outre Marcin Bulka, Pablo Rosario (qui intéresse le Paris FC) est concerné par une menace formellement exposée aux concernés : tout joueur en fin de contrat à l’issue de la saison à venir ne sera plus aligné sur le pré. Ndombele est un cas particulier, Clauss a une année supplémentaire en option, Dupé est en partance pour un rôle de numéro 1, la seule exception réellement consentie par les dirigeants concerne donc Gaëtan Laborde. Parce que Franck Haise compte énormément sur l’attaquant de 31 ans, mais aussi car ses émoluments à plus de 300 000 euros mensuels refroidissent tout prétendant.

Sorti des bois, Bulka est maintenant dos au mur : soit un club répond aux exigences niçoises, soit il partira libre au bout d’une saison blanche. Ce qui serait une triste fin pour un gardien qui a tenu la baraque rouge et noire à 89 reprises, contribuant à trois qualifications européennes (2021-22, 2023-24, 2024-25) et une finale de Coupe de France (2022).

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.