Euro-2024: les héros espagnols à Madrid pour une journée de célébrations

Les champions d'Europe espagnols sont arrivés lundi à Madrid, où ils vont être célébrés comme des héros, du palais royal de la Zarzuela au siège du gouvernement, avant la communion attendue avec des dizaines de milliers de fans dans les rues de la capitale espagnole.

AFP Publié le 15/07/2024 à 16:45, mis à jour le 15/07/2024 à 16:45
Le capitaine de la sélection espagnole Alvaro Morata brandit le trophée de l'Euro, lors de l'arrivée de la Roja, à Madrid, le 15 juillet 2024 AFP / OSCAR DEL POZO

En survêtement noir et t-shirt blanc, les joueurs et le staff espagnols sont rentrés au pays en milieu d'après-midi, peu avant 15H30, et ont pris la pose, derrière le trophée de l'Euro qu'ils viennent de remporter en battant l'Angleterre 2-1 dimanche à Berlin, au pied de leur avion.

Ils sont ensuite montés dans un bus rouge qui devait les conduire vers la suite de leur programme chargé: ils seront reçus à 18H30 par le roi Felipe VI, puis par le chef du gouvernement Pedro Sanchez à 19H30, avant un trajet en bus dans les rues de Madrid, qui doit s'achever par une cérémonie sur la place de Cibeles avec leurs supporters.

La Roja, au jeu si séduisant et enthousiasmant, est remontée sur le toit du continent pour devenir la première équipe à décrocher un 4e Euro après les sacres de 1964, 2008 et 2012.

"Pour l'instant, nous ne réalisons pas encore ce que nous avons fait. Nous rentrerons en Espagne et nous pourrons vivre cette expérience avec les supporters, l'amour et la chaleur qu'ils nous ont apportés", avait savouré par avance Nico Williams, premier buteur de la finale à Berlin.

Les joueurs espagnols posent avec le trophée de l'Euro au pied de leur avion, à leur retour à Madrid, le 15 août 2024 AFP / OSCAR DEL POZO.

Des milliers de supporters sont en effet attendus pour prolonger la fête déjà lancée, dimanche dans la nuit, en inondant de coups de klaxons et de concerts de sifflets les rues de Madrid, Barcelone, Pampelune ou Bilbao.

"Diversité"

Les Espagnols célèbrent leur victoire à l'Euro-2024 dimanche à Berlin AFP / INA FASSBENDER.

"L'invincible armada!!!", s'affichait lundi matin en Une du quotidien sportif Marca, qui salue "La quatrième merveille" au terme d'un "match inoubliable". "La sélection espagnole peut regarder tout le monde d'en haut. Douze ans après, le football revient chez lui. Pas en Angleterre, mais en Espagne !", a osé le journal dans une chronique.

"La sélection représente la diversité de notre pays, de notre société, avec des joueurs qui ont eux-mêmes raconté qu'ils venaient de familles venues en Espagne pour chercher un futur meilleur", a aussi salué sur la radio RNE la ministre des Sports Pilar Alegria, une allusion notamment aux deux stars de l'attaque de la Roja, Lamine Yamal et Nico Williams, qui a un écho particulier dans un pays souvent confronté à des incidents racistes dans ses stades.

Le palmarès de l'Euro depuis 1960 AFP / Bertille LAGORCE, Valentina BRESCHI.

Tout au long de la compétition, l'équipe de Luis de la Fuente a esquivé les obstacles, pourtant élevés, que lui ont opposé des nations majeures comme la Croatie, l'Italie, l'Allemagne, la France et l'Angleterre, sa dernière victime en date.

Avec à la clé une touche de magie qui a séduit un pays tout entier, uni derrière son équipe, au-delà des divisions entre régions et des tensions politiques qui agitent le pays depuis des mois.

"Être ici aujourd'hui signifie beaucoup pour moi, car je pense qu'ils ont rassemblé le pays à nouveau, et c'est très beau", disait par exemple Cora Barciela, une habitante de Majorque d'une vingtaine d'années et supportrice de Barcelone, dimanche à l'AFP.

L?Angleterre s'est elle de nouveau réveillée avec la gueule de bois, sonnée par une nouvelle défaite en finale, trois ans après avoir vu son rêve s'envoler, à Wembley, contre l'Italie aux tirs au but. Le retour des "Three Lions" ne se fera pas dans la liesse espérée après un parcours chaotique, parfois laborieux, et finalement malheureux, ponctué par un but fatal de Mikel Oyarzabal à la 86e minute.

La traversée du désert se prolonge pour le pays du football, incapable de trouver un héritier aux champions du monde 1966, les seuls à avoir soulevé un trophée.

Jude Bellingham passe devant le trophée de l'Euro-2024, gagné par l'Espagne face à l'Angleterre dimanche à Berlin AFP / JAVIER SORIANO.

"La douleur continue", a titré le Daily Telegraph. "Le rêve est terminé", a retenu le Mirror. Quant au Daily Mail, il parle d'un "coeur brisé" au dessus du visage, décomposé, de Jude Bellingham.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.