Presque 3 km dans Nice, déguisé et avec un plateau sur les bras: on vous raconte la course des garçons de café du Carnaval 2025

Drôlerie sportive servie sur un plateau. C’est toute l’essence de la course des garçons de café, dont la deuxième édition s’est déroulée hier matin dans le cœur de Nice. Une manifestation alliant technique, vitesse, tenue, organisée dans le cadre du Carnaval, Roi des Océans, par l’association des commerçants du Vieux-Nice, l’Umih-Nice Côte d’Azur et Jean-Pierre Speidel. Ce dernier, en commandant style La croisière s’amuse, était dans une forme éclaboussante qui n’est pas près de boire la tasse. Autour de lui, un DJ, des pom-pom girls en moussaillonnes espiègles et des concurrents en pleine effervescence, bien décidés à remporter la timbale.

Le cocktail burlesque? Marcher rapidement sur 2,7 kilomètres en portant un plateau contenant une bouteille d’un litre d’eau et trois verres remplis de liquide, soit 1,5kg à bout de bras. Pour que ce soit plus fun, les 102 inscrits étaient pour la plupart déguisés.

C’est ainsi que, sur le coup des 10 heures, un banc de sirènes, poissons, crustacés, étoiles de mer, morse, Neptune, marins… s’est élancé de la place du Palais-de-Justice vers la zone piétonne, via la rue de la Préfecture, le cours Saleya, la place Masséna, avant un retour au point de départ. La commande non négociable: ne pas courir. Parce qu’un garçon de café doit marcher. Vite, certes, mais pas à grandes foulées. Même en marchant, il y a eu du chavirement et de la casse.

Vingt minutes pour deux ex æquo

Le trophée du meilleur temps a été partagé en deux: Salomon Bassène du Grand Café de France et Louis Donnat de la Brasserie du Port ont mis chacun vingt minutes pour avaler le circuit.

Donc le chèque de 1.000 euros a été divisé par deux et l’artiste Patrick Moya réalisera un second trophée. Quant au prix du meilleur déguisement, le jury l’a attribué à un magnifique homme poisson bleu, Sébastien Grosso, employé au restaurant Acchiardo.