Le streamer français Jean Pormanove retrouvé mort ce lundi à Contes

Raphaël Graven, de son vrai nom, 46 ans, aurait été découvert mort dans son sommeil par ses amis, ce lundi 18 août 2025 matin. Il se faisait violenter en direct sur le Net.

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Stéphanie Gasiglia Publié le 18/08/2025 à 19:35, mis à jour le 20/08/2025 à 09:17
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Le streamer Jean Pormanove est-il décédé dans son sommeil, à Contes, près de Nice, en plein live sur internet? "Je vous demande de ne pas partager la vidéo de son dernier souffle dans son sommeil", écrit sur Instagram Owen, alias Naruto, l’ami avec Raphaël Graven - son vrai nom - réalisait ses vidéos en live.

"Malheureusement, cette nuit, JP nous a quittés. Mon frère, mon acolyte, mon partenaire, six années à tes côtés, sans jamais nous lâcher, je t’aime mon frère tu vas terriblement nous manquer", publie-t-il encore.

Violenté, humilié

Jean Pormanove, 46 ans, était parmi les streamers les plus regardés de France. Celui qui se présentait comme étant un ancien militaire était connu pour ses vidéos en live au cours desquelles il se faisait humilier, maltraiter, violenter, frapper, en direct sur Kick, une plateforme méconnue du grand public, avec une modération peu poussée.

Ses directs cumulaient des dizaines de milliers de spectateurs.

La brigade de gendarmerie de Contes, épaulée par la cellule d’identification criminelle, confirme être intervenue sur la découverte d’un cadavre, ce lundi matin peu avant 11 heures, sans confirmer ni infirmer qu’il s’agit de Jean Pormanove.

Une vidéo circule

Sur les réseaux sociaux, une vidéo était en train de devenir virale. On y voit une personne s’approcher d’un homme allongé sur un lit, le bousculer, dire à plusieurs reprises "JP", avant de couper la caméra...

Les circonstances du décès ne sont pas connues.

Une enquête ouverte en janvier dernier

En janvier dernier Naruto et un autre streamer, Safine, avaient été placés en garde à vue, dans le cadre d’une enquête diligentée par le parquet de Nice et confiée au service local de la police judiciaire, des chefs de "provocation publique par un moyen de communication au public par voie électronique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur handicap", de "violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours" et de "diffusion d’enregistrement d’images relatives à la commission d’infractions d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne".

"Des personnes susceptibles d’être vulnérables faisaient l’objet de violences et d’humiliations, parfois encouragées par des versements d’argent des spectateurs", avait précisé le procureur, Damien Martinelli. Parmi ces personnes, Jean Pormanove. Un local de tournage situé à Contes avait été perquisitionné et du matériel informatique et audiovisuel saisi. Mais les victimes présumées, dont "JP", avaient contesté l’infraction.

 

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