Incendie mortel dans le quartier des Moulins à Nice: une quinzaine de familles relogées... "tout le temps qu'il faudra"
Les familles sinistrées dans l’incendie qui a fait 7 morts dans le quartier des Moulins à Nice ont été accueillies en urgence dans la salle Nikaïa. Une quinzaine d’entre elles va devoir être relogée.
Article réservé aux abonnés
E.G.Publié le 18/07/2024 à 14:22, mis à jour le 18/07/2024 à 15:16
Assis sur des chaises en plastique ou allongés sur un lit de camp, ils portent les stigmates de cette nuit d’horreur. Les yeux cernés, aussi fatigués que bouleversés, certains de ces habitants des Moulins n’ont sur le dos que la chemise de nuit ou le peignoir qu’ils ont enfilé en toute hâte avant de fuir.
Vers 5 heures du matin, les gilets bleus de Côte d’Azur Habitat les ont invités à rejoindre le palais Nikaïa. La salle de spectacle a été ouverte en urgence par la municipalité pour accueillir les sinistrés. Les loges d’artiste se sont transformées en asile de fortune pour offrir un toit à ces familles qui se demandent bien quand elles pourront retrouver le leur.
Pâte à modeler, café et petits biscuits
"Une quinzaine d’entre elles va devoir être relogée, confirme le premier adjoint de la Ville, Anthony Borré. En cette période de l’année ce n’est pas facile. Les hôtels sont pleins. Mais, évidemment, nous leur trouverons une place, promet l’élu qui ajoute: "et nous les accompagnerons le temps qu’il faudra compte tenu de la dimension dramatique de cet événement".
La cellule psychologique de l’État a d’ailleurs été activée. Des bénévoles sont mobilisés pour apporter un peu de distractions aux enfants. Pâte à modeler, crayons de couleur ont été mis à leur disposition. Tandis que la protection civile distribue café et biscuits à leurs parents. Il est même envisagé d’ouvrir l’école de la Digue des Français, tandis que les services communaux s’affairent pour trouver des solutions d’hébergement. Au total, la résidence compte 107 logements répartis autour de différentes entrées. Seule la porte A a été touchée.
C’est là qu’habite Raymond. A défaut de rentrer chez lui ce père de famille aimerait bien pouvoir "simplement claquer [sa] porte d’entrée". Mais impossible pour l’heure de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment. L’immeuble est devenu une scène de crime.
Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe
Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une
information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur
Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires
ressentis comme intrusifs.
Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo
afin de débloquer l'accès au site lors de votre session
Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.
Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.
Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.
commentaires