Le spectaculaire incendie qui s’est déclenché dimanche soir place de La Brigue, tout près de la gare Saint-Roch, n’a semble-t-il pas fait de victime. L’inquiétude régnait car ce bâtiment, les anciens locaux de la direction départementale de l’Équipement, étaient à l’abandon depuis plus de 15 ans et illégalement occupés.
"En juillet dernier de nouveaux cadenas avaient été posés. Une dizaine de personnes étaient alors présentes, indiquait dimanche soir à Nice-Matin le premier adjoint de la ville de Nice, Anthony Borré. Nous leur avions dit qu’il fallait partir".
Le bâtiment, qui faisait d’ailleurs l’objet d’un arrêté d’interdiction de pénétrer dans les lieux, était voué à la démolition. L’incendie s’est déclaré peu avant 20 heures. Une épaisse colonne noire de fumée est alors montée dans le ciel. Des centaines d’appels ont été reçus par le centre opérationnel des sapeurs-pompiers, tant le panache était visible à des kilomètres à la ronde.
Dans la soirée, les soldats du feu sont venus à bout du sinistre. Restait la crainte qu’une famille, qui avait été vue récemment dans le bâtiment, s’y soit trouvée. Ce n’est semble-t-il pas le cas, selon la ville de Nice. Incendie criminel ou accidentel? La ville exige de "connaître toute la vérité sur cette affaire". "Nous demandons que la lumière soit faite sur l’origine de l’incendie qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques."
En ce lundi de reprise des cours, ni le préfet des Alpes-Maritimes, ni l’Agence régionale de santé (ARS) ne se sont opposés à l’ouverture des établissements scolaires tout proches, dont l’école Arziari, ni à ce que l’activité reprenne normalement dans le quartier. Les premiers travaux de désamiantage étaient sur le point de commencer dans le bâtiment.
Une enquête a été ouverte dimanche soir par la police en recherche des causes du sinistre.
La Ville a porté plainte et demande à l’Etat d’agir pour mettre un terme aux squats.
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