"Ça s’était bien passé jusque-là. On n’a pas eu de chance...".
Nicolas Galup veut relativiser, mais pas minimiser. Le chef de bureau de BFM Nice Côte d’Azur raconte comment l’un de ses journalistes a été pris à partie, alors qu’il couvrait la manifestation contre la réforme des retraites, ce mardi midi à Nice. Une manifestation une nouvelle fois massive et globalement calme.
Mais un incident est survenu vers 12h25, place du Général-de-Gaulle, terminus du vaste cortège parti de la promenade des Anglais. Un jeune confrère de l’antenne locale de BFM "a été repéré alors qu’il était en train de préparer un duplex pour BFM national, relate Nicolas Galup. Ils l’ont pris par surprise. Ils ont essayé d’arracher son micro, relié au téléphone. Il a eu le réflexe de protéger son matos. Un échange de coups s’en est suivi."
Selon son responsable, le journaliste ne serait pas blessé. Mais forcément "un peu choqué". Malgré cet épisode "traumatisant", démarré sur l’air de "BFM casse-toi", notre confrère a trouvé les ressources nécessaires pour assurer son duplex.
Trois interpellations
Entretemps, les policiers avaient couru derrière les agresseurs présumés et interpellé trois suspects. Deux d’entre eux sont âgés de 23 ans, le plus jeune n’a que 18 ans. Selon la direction départementale de la sécurité publique, ils sont soupçonnés d’avoir également pris à partie un manifestant appartenant aux Jeunes communistes.
Tous trois ont été placés en garde à vue à la caserne Auvare. Nicolas Galup a d’ores et déjà annoncé la volonté de BFM de déposer plainte. Cette agression s’apparente à un incident isolé dans les cortèges contre la réforme de retraites, bien loin des manifs de "Gilets jaunes" où plusieurs médias avaient été pris à partie.
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