L'interpellation a eu lieu dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, où un immeuble avait été perquisitionné dans la nuit. "La police a ouvert le feu", a souligné ce porte-parole, Eric Van Duyse. Le parquet fédéral belge a confirmé peu après 10 heures ce mardi matin la mort de l'homme interpellé.
L'attaque est survenue lundi peu après 19H00 (17H00 GMT) près de la Place Sainctelette à Bruxelles, à quelques heures d'un match de qualifications de l'Euro-2024 de football opposant la Belgique à la Suède au stade Roi-Baudouin.
D'après les premiers éléments, l'assaillant a pris pour cible avec une arme automatique deux Suédois ainsi qu'un troisième personne originaire de Suède également, qui a été "grièvement blessée mais serait hors de danger", selon le Premier ministre.
"Il n'apparait pas à ce stade de l'enquête que cet attentat a été perpétré par un groupe terroriste (...). On est plus proche du 'loup solitaire'", a déclaré ce mardi en fin d'après-midi Frédéric Van Leeuw, le procureur fédéral du parquet fédéral de Belgique lors de la conférence de presse après le conseil national de sécurité.
Les deux victimes sont un homme suédois de 70 ans, originaire de Stockholm et un homme de 60 ans, suédois disposant d’un permis de séjour en Suisse, indiquent les Affaires étrangères suédoises relayé par Le Soir.
Une troisième personne a été grièvement blessée mais ses jours ne sont plus en danger. La troisième victime, également originaire de Stockholm, est âgée d’une soixantaine d’années.
Le match Belgique-Suède a été arrêté à la mi-temps, vers 21H30. Le stade a été évacué progressivement deux heures plus tard, et les supporters suédois conduits sous escorte à l'aéroport pour regagner leur pays.
Dans la vidéo de revendication, "la nationalité suédoise des victimes est évoquée comme motivation probable de l'acte", a précisé un porte-parole du parquet fédéral, Eric Van Duyse.
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