Il n'y a pas que le yacht "Element", amarré dans le port de Nice, qui a subi des dégradations pendant la manifestation du 1er mai partie de la place Île de Beauté.
Sur Twitter, l'adjoint au maire de Nice, Pierre-Paul Léonelli, a dénoncé des tags commis en marge du cortège contre la réforme des retraites.
"Nous sommes indignés"
L'élu évoque des "dégradations" sur le mur de Carlo Felice dans le quartier du port mais aussi sur les "collines" de Venet sur la Promenade des Anglais. "Un acte de vandalisme", écrit l'adjoint de Christian Estrosi.
"Manifester est un droit que je ne conteste pas mais dégrader le mur de Carlo Félice ou l’œuvre de Venet est un acte de vandalisme", insiste Pierre-Paul Léonelli. Et d'ajouter: "Avec Christian Estrosi, nous sommes indignés".
L'élu indique par ailleurs que la ville de Nice souhaite "déposer plainte" et lance "une procédure pour obtenir les images vidéo".
Entre 2.000 et 20.000 manifestants, selon les chiffres de la police et des syndicats, ont défilé à Nice ce lundi 1er mai contre la réforme des retraites.
Durant le cortège, des militants anti-capitalistes ont jeté de la peinture sur un yacht de luxe amarré au quai Infernet.
Le méga yacht, d'une longue de 80 mètres et d'une valeur de 125 millions de dollars se trouvait sur le trajet de la manifestation qui s'est élancée à 10h de la place Île de Beauté.
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