Marie Dosé, avocate de Julien Bayou dénonce une procédure "arbitraire" et assure qu'il n'a "jamais exercé la moindre violence psychologique"

L'avocate de Julien Bayou, Marie Dosé s'exprimait ce lundi 26 septembre dans le cadre d'une conférence de presse. Elle est revenue sur les accusations qui pèsent sur l'ancien secrétaire national d'EELV qui a démissionné ce lundi matin.

La rédaction Publié le 26/09/2022 à 17:20, mis à jour le 26/09/2022 à 17:20
L'avocate de Julien Bayou a indiqué que ce dernier s'exprimerait d'ici quelques jours. AFP

"Il attend de pouvoir se défendre dans son parti, dans le cadre des principes qui doivent s'appliquer à tout le monde, des principes de l'Etat de Droit". Devant des journalistes, Marie Dosé, avocate de Julien Bayou, est venue défendre son client et donner sa version des faits et expliquer, surtout, qu'il souhaitait "se défendre dans les règles de l'art, dans le cadre d'une procédure contradictoire". "Pas dans cet arbitraire-là", a lancé Me Dosé. 

Par ce terme, Marie Dosé a dénoncé la façon dont la cellule de signalement du parti EELV a été saisie, son fonctionnement et ses actions. L'avocate a aussi dénoncé des "attaques sur sa vie privée" et une "instrumentalisation" de cette affaire. 

La cellule interne du parti EELV aurait refusé d'entendre Julien Bayou 

Marie Dosé a ainsi raconté que l'ancien secrétaire national EELV s'était "séparé de sa compagne en novembre 2021". "Il avait conscience de la fragilité de son ex-compagne (...) ce fut donc une rupture douloureuse. Le comportement de son ex-compagne a été fluctuant", a-t-elle dit en relevant notamment des faits de chantage et de menaces mais aussi des  "moments plus apaisés". Elle a également certifié que Julien Bayou n'avait "jamais exercé de violence psychologique, physique, sexuelle, ni de harcèlement". 

Selon le conseil de Julien Bayou, ce n'est qu'après cette rupture, que la cellule interne au parti, s'est autosaisie, en juin 2022, à la suite d'un mail de l'ancienne compagne de l'homme politique. Après réception d'un mail de la cellule, Julien Bayou aurait demandé à quatre reprises d'être entendu par celle-ci. Il a essuyé quatre refus. Sandrine Rousseau a assuré n'avoir "rien trouvé d'illégal" après enquête. Mais rien n'a filtré de cette dernière.

"Nous ne savons rien des progrès de cette enquête. L'ex-compagne de Julien Bayou n'a jamais été entendue (...) Il n'a pas accès au dossier et ne peut s'entretenir avec la cellule", a-t-elle indiqué. Conséquence de quoi, "Julien Bayou est présumé coupable d'accusations rendues publiques mais dont il ne sait rien et ne peut se défendre". "Pendant que la cellule enquête ou pas, le chantage, les rumeurs, les fausses informations et le chantage continuent", a indiqué Marie Dosé. 

Une manœuvre politique? 

Et de pointer une manœuvre politique. "Personne n'ignore que le congrès EELV se tient à la fin de l'année (...) L'ambition politicienne ne saurait justifier toutes les croisades", a-t-elle dit. Le congrès EELV doit se tenir en décembre prochain et Julien Bayou aurait dû de toute façon quitter ce poste lors du Congrès de décembre, puisque selon les statuts d'EELV, il ne peut cumuler ses fonctions de député et de chef de parti.

Mais sa démission ajoute une dose de chaos au sein d'EELV, où un référendum interne pour simplifier l'organisation et adapter le parti à la "conquête du pouvoir", a été rejeté ce week-end par les adhérents.

Ce référendum, porté par Marine Tondelier, qui devrait briguer la tête du parti en décembre, et soutenu par la direction, marque une claire division au sein du parti, déjà connu pour ses opaques débats et luttes internes.

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